Le social et encore le social, c’est la préoccupation première du gouvernement de la rupture pour ce nouveau quinquennat. Et pour ce fait, le chef de l’État Patrice Talon emploie les grands moyens, et ceci devrait s’intensifier au cours de cette année 2023, à révéler le ministre de l’Économie et des Finances Romuald Wadagni.
Pour l’argentier national, l’économie béninoise se porte à merveille. Il ne peut en être autrement puisque même le Fond monétaire international en visite au Bénin en novembre dernier partage cet avis. Alors qui mieux que le peuple béninois pour bénéficier des fruits de cette économie prospère ? Selon le ministre d’Etat Romuald Wadagni, « le Chef de l’État a voulu mettre l’accent, pour ce deuxième quinquennat, sur ce qu’il est convenu d’appeler le « hautement social » et c’est le budget de l’État 2023 qui va couvrir une grande partie.
Entre autres mesures sociales comprises dans le budget 2023, le ministre de l’Économie a notamment mis l’accent sur l’augmentation du SMIG de 30 % pour améliorer le niveau de vie des salariés à revenus plus faibles. De même que des augmentations de salaires dans la fonction publique allant de 3 % à près de 70 %. Aussi, a-t-il précisé que les taux d’augmentation les plus élevés seront pour les salaires les plus faibles afin de réduire les inégalités et de donner davantage de pouvoir d’achat aux personnes qui en ont le plus besoin. Ces mesures nécessiteront de l’État un effort financier de près de 60 milliards de FCFA sur la masse salariale dès la première année d’application.
Ceci est la preuve de la volonté de l’État à améliorer les conditions de vie et de travail du contribuable béninois. Et les premiers effets de l’application de cette revalorisation salariale dans certains compartiments en disent long sur ce que cela représente pour les citoyens.
Nel Charbel KOFFI