*Le Code électoral béninois, un outil pour forcer le dialogue selon Talon »
Face à ce qu’il décrit comme une « adversité éternelle », le président Talon a longuement plaidé pour une nouvelle culture politique, où la compétition électorale laisserait place à la collaboration une fois les résultats proclamés. « On ne peut pas construire le pays quand on a l’impression qu’il y a une partie du pays contre une autre », a-t-il asséné.
Il mise sur le nouveau Code électoral pour amorcer ce changement. Celui-ci prévoit un « bonus » pour les partis qui déclarent à l’avance leur intention de collaborer après les élections. « C’est une technique pour amener les gens à commencer à se parler. C’est tout », a-t-il expliqué, défendant une logique incitative plutôt que coercitive.

S’inspirant de modèles étrangers comme l’Allemagne où la CDU et le FDP « une fois [les élections] finies, ils se battent ensemble pour gérer le pays », Talon appelle de ses vœux un Bénin où « les responsables, les divers leaders se mettent ensemble […] pour définir la conduite du pays, chacun dans son rôle, dans son couloir, chacun selon ses compétences. »



