‘’Il est des souhaits que l’on formule quelques fois par convenance. Et souvent sans grande conviction. Et puis lorsqu’ils se réalisent, on est surpris et on se découvre en train d’avoir une prophétie heureuse pour soi. Je suis rentré ici il y a 5 ans environ avocat, j’en sors tel quel, avec la même foi et la même conviction.’’ A déclaré le désormais ancien garde des sceaux Séverin Quenum qui rejoint la longue liste des anciens ministres de la justice.
Il est l’homme dont le nom a fait l’actualité ces derniers jours. De remueurs à son départ du gouvernement en passant par l’infirmation et les explications, le désormais ex-ministre de la justice aura réussi la prouesse de faire parler de lui ces 7 derniers jours.
Tout le monde pouvait parler, il fallait aussi que lui-même prenne la parole en personne afin que les Béninois puissent l’entendre ou le lire. Et c’est ce qu’il a fait ce mardi lors de la passation de charges entre lui et son successeur l’ancien bâtonnier et directeur de l’Apdp, Me Yvon Détchénou.
Extrait des mots prononce lors de la passation de service
« Il est des souhaits que l’on formule quelques fois par convenance. Et souvent sans grande conviction. Et puis lorsqu’ils se réalisent, on est surpris et on se découvre en train d’avoir une prophétie heureuse pour soi. Je suis rentré ici il y a 5 ans environ avocat, j’en sors tel quel, avec la même foi et la même conviction.
Mes premiers mots véritablement seront des mots de remerciement à l’endroit des membres du comité des directeurs pour ce compagnonnage fécond qui m’a permis à moi aussi d’écrire quelques pages en lettre d’or dans l’œuvre réformatrice entreprise depuis 2016.
Deuxièmement, monsieur le ministre, je voudrais vous féliciter pour votre nomination. Comme je n’ai pas prévu de discours, je vais conclure en vous souhaitant du succès et surtout d’avoir une main heureuse. Car je l’ai appris et je le sais désormais, l’expérience à la chancellerie ici n’est pas un long fleuve tranquille.
La vie n’est pas une sinécure. Pour autant, monsieur le ministre, je ne vous prodiguerai pas de conseil. Je connais votre parcours, vous avez pu atteindre les cimes de notre profession commune.
Je laisse les sceaux de la république entre des mains sûres »