(Et n’a même pas payé le propriétaire avant de fuir puisque même son billet d’avion a été pris en compte par son commentaire)
Le péché mignon de la Rupture est qu’elle ne donne pas de chance à notre « mère » la corruption de nous bercer dans l’abondance comme au bon vieux temps.
À la Criet, c’est le sacerdoce. Le travail au nom de la république et de la justice. Le juge Batamoussi ne pouvait supporter trop longtemps ce calvaire du droit pour le droit au nom de la république. Et le fait qu’il doive 03 mois d’impayés dans cette modeste maison de Cotonou, illustre parfaitement sa vulnérabilité à user de son statut de binational pour vendre, aussi bien son premier pays, que la robe noire qui lui conférait une certaine dignité.
Quelque part, on doit le comprendre et même demander au chef de la Rupture, de desserrer les choses du cou de notre venimeuse mère, la corruption.
S’il y avait de la corruption à la Criet, le juge togolo-béninois, peut-être à l’abri de ses folies dépensières, résisterait-il aux miettes de ses commentaires pour rester coller au droit ?
Car, on ne peut agir pour après revenir dire qu’on a été sous pression. En matière d’intégrité et de liberté d’un juge, on refuse de subir la pression et on la dénonce. Pas le contraire. Il n’était pas en uniforme militaire.
Batamoussi n’est donc pas un héros. Il est simplement un traître.