De retour dans sa commune après la célébration de la Tabaski à Pèrèrè, le ministre conseiller Rachidi Gbadamassi a marqué une halte symbolique sur l’un des tronçons routiers emblématiques réalisés sous le gouvernement du président Patrice Talon. Face à la qualité remarquable de l’ouvrage, il n’a pas manqué de saluer la solidité et l’esthétique des infrastructures, qu’il considère comme le reflet d’une gouvernance efficace et résolument tournée vers le développement.
Cette pause n’était pas anodine. Pour le ministre conseiller, ces routes flambant neuves illustrent la vision claire et rigoureuse du chef de l’État. Une vision que l’opposition, malgré l’évidence des réalisations sur le terrain, continue, selon lui, à ignorer ou à minimiser.
« Tout est en chantier, et c’est à l’actif du président Patrice Talon, l’homme de vision, l’homme de rigueur. C’est pourquoi je parle souvent de bilan comparé. Nous sommes à l’heure du bilan. Il faut comparer. C’est vrai, comparaison n’est pas raison, mais parfois, c’est en comparant qu’on découvre la vérité. En tant qu’acteurs politiques, nous devons faire la différence entre l’original et la photocopie », a-t-il déclaré.
Profitant de cette tribune improvisée, Rachidi Gbadamassi a livré ce qu’il qualifie de véritable « cours de démocratie et de bonne gouvernance » à l’endroit de l’opposition. Il a tenu à rappeler les fondements du fonctionnement institutionnel du pays, notamment le rôle du Parlement dans l’adoption des lois, à commencer par le Code électoral.
« Il faut comprendre qu’il existe deux formes de démocratie : la démocratie directe, exercée par le peuple lui-même, et la démocratie indirecte, exercée par l’intermédiaire des parlementaires. Ce sont ces derniers qui votent les lois au nom du peuple. C’est cela, la démocratie béninoise », a-t-il expliqué.
Dénonçant les discours populistes et les critiques infondées, le ministre conseiller n’a pas hésité à pointer du doigt ce qu’il considère comme les dérives du passé. Il accuse l’opposition d’être encore prisonnière des pratiques d’un ancien régime sans vision, tout en étant secrètement séduite par les succès du président Talon, qu’elle peine toutefois à reconnaître publiquement.
À travers ce message clair, le ministre conseiller a non seulement réaffirmé son soutien indéfectible à la politique du président Talon, mais il a également rappelé à l’opposition que la démocratie ne se résume pas à l’agitation permanente. Elle repose, selon lui, sur le respect des institutions, la tenue d’un débat républicain et la défense de l’intérêt général.
Arnaud KOUMONDJI