En Côte d’Ivoire, trente-deux personnes ont été condamnées à trois ans de prison ferme pour leur participation présumée à une manifestation interdite le 11 octobre contre la candidature du président Alassane Ouattara à l’élection présidentielle prévue le 25 octobre.
Ces manifestations contre la candidature d’Ouattara ont entraîné l’emprisonnement de plusieurs personnes. Le tribunal des flagrants délits d’Abidjan a rendu son verdict le mardi 21 octobre, condamnant des manifestants arrêtés le 11 octobre pour « troubles à l’ordre public ». Les accusés, affiliés à la coalition Front commun regroupant le PDCI et le PPA-CI, ont nié ces accusations, affirmant avoir été arrêtés de manière arbitraire, loin du rassemblement interdit. Le parquet a requis trois ans de prison, soulignant que la liberté de manifester ne doit pas causer de désordre. Seulement huit personnes ont été relaxées. La défense a fortement critiqué cette décision, dénonçant les accusations de trouble à l’ordre public comme étant absurdes. Une cinquantaine de autres manifestants ont déjà été condamnés, tandis que 65 personnes doivent encore comparaître.
Il faut noter que plus de 700 personnes ont été arrêtées en lien avec les manifestations liées à l’élection présidentielle du 25 octobre en Côte d’Ivoire, selon le ministère de l’Intérieur.
Jean De Dieu TRINNOU



