(Zoom sur l’ambiance à Cotonou, Abomey-Calavi, Parakou…)
Ce dimanche après-midi, l’ambiance à Cotonou est décontractée, presque ordinaire. Après quelques heures de flottement et d’incompréhension en début de journée suite à des rumeurs de troubles, les Béninois ont progressivement repris le cours de leur quotidien. La circulation est fluide, caractéristique d’un dimanche paisible dans la capitale économique, où les automobilistes se déplacent sans précipitation.
Cette quiétude se retrouve également à Abomey-Calavi, commune voisine de Cotonou, ainsi qu’à Parakou, dans le nord du pays, où la vie suit son train normal. Les boutiques ont rouvert leurs portes et les populations sont sorties pour effectuer leurs achats quotidiens ou répondre aux besoins spécifiques du week-end. Une sérénité palpable règne, loin de l’agitation que l’on pourrait attendre au lendemain d’une alerte de tentative de prise de pouvoir par la force.
Selon plusieurs témoignages recueillis par nos soins, cette tranquillité repose en grande partie sur les messages répétés et rassurants des autorités gouvernementales. Des déclarations officielles, ainsi que des communications fiables confiées à des organes de presse comme Le Béninois Libéré, ont permis d’informer la population et de dissiper les craintes. Les citoyens rencontrés sur les marchés ou aux abords des artères principales expriment un sentiment de confiance envers les actions menées par le gouvernement du président Patrice Talon pour sécuriser le pays.
« Après les premiers messages confus, les autorités ont pris la parole pour nous rassurer. On voit que la situation est sous contrôle, donc on reprend nos activités », confie un commerçant de Saint-Jean à Cotonou, tout en rangeant ses étals.
Le sentiment dominant est celui d’une population qui se sent protégée. L’efficacité perçue de la réponse des forces de l’ordre et de la communication de l’exécutif a contribué à éviter la panique. Les Béninois semblent avoir choisi de manifester leur résilience en vaquant simplement à leurs occupations, signe d’une confiance restaurée dans la capacité de l’État à garantir la stabilité et l’ordre constitutionnel.
Cette journée du 7 décembre 2025 pourrait ainsi rester dans les annales non pas comme celle d’une crise, mais comme celle où la République du Bénin a démontré, par le calme de ses rues et le sang-froid de ses citoyens, sa capacité à surmonter les épreuves.



