IBRAHIM TRAORÉ CÉLÈBRE TOUJOURS LA VICTOIRE DE TIGRI
(C’est à croire que nous sommes sur deux différentes planètes)
Plus de 48 heures après la fuite du groupuscule de militaires – pour ne pas dire, ce qui reste de la meute –, les communicants de l’AES, en l’occurrence les agents de la cellule de propagande du capitaine Ibrahim Traoré, continuent toujours de diffuser des vidéos montées sur une victoire virtuelle des putschistes. Selon eux sur les réseaux sociaux, le président Talon est capturé et le lieutenant-colonel Pascal Tigri est au pouvoir en République du Bénin. Et pour marquer leur mécontentement contre la CEDEAO dont ils ne font plus partie, ils diffusent une sainte colère contre la présence des éléments de la force militaire de cette organisation sur le sol béninois. Une dame proche de la cellule de propagande de la présidence du Faso a même clamé que les forces de la CEDEAO et des militaires français sont en train de mater des militaires béninois. Rien que des bobards, et on se demande même ce qu’ils recherchent en racontant ces bêtises sur le Bénin tout en sachant qu’il est vérifiable que c’est faux. Tout le monde sait que l’intoxication et les fake news sont une arme de propagande. Mais encore faudrait-il que la façon de s’en servir ne ridiculise pas trop les acteurs de cette campagne. Quand on dit que c’est Pascal Tigri qui est au pouvoir au Bénin alors que le mutin lui-même est en fuite ou même déjà tué, on se demande dans quelle glace se mirent ces commis à l’intoxication après leurs actes.
Pour la vidéo de Kindjanhoundé, le déserteur est en cavale depuis des semaines. Sa vidéo a été identifiée pour avoir été réalisée il y a 09 jours. Mais pour les besoins de la cause, il a placé une pancarte avec la date du 08 décembre tout en faisant semblant de donner l’heure dans sa vidéo.
Aux dernières nouvelles, le déserteur serait au Burkina Faso depuis une semaine. Idem pour Sabi Sira Korogoné qui, lui, a été obligé de faire une vidéo dans laquelle il veut montrer aux populations qu’il faisait allusion dans son ancien, à un message lié à la sortie de Candide Azannaï. Certainement qu’il n’a pas idée du camp pour lequel Azannaï a toujours roulé, tout en étant tel un espion double dans leur jeu. Pour Kémi Séba, n’en parlons plus. Il a juste fait les frais de cette agitation que tout le monde lui reproche.
Le tort du Bénin, le crime du président Patrice Talon, est d’avoir mis son génie au service du développement de son pays. Donc, pour l’AES, il faut qu’un cancre prenne le pouvoir au Bénin pour nous faire vivre les mêmes incertitudes que le Niger et le Burkina Faso. C’est pour cela que la conscience de ces pays de l’AES ne parvient pas à réaliser que le coup d’État a foiré et que le président virtuel est en fuite ou tué quelque part. Même la vidéo brandie par Kémi Séba au nom de Tigri est une IA. Voilà des gens qui veulent parler du Bénin. Ils peuvent toujours continuer de voir Pascal Tigri à la tête du Bénin. Ou même déclarer sur les réseaux sociaux que l’AES a déjà annexé le Bénin qui a changé de nom. Notre pays n’entend pas se détourner de cette voie du développement si chère au commandant en chef, le président Patrice Talon. Les chiots de l’AES aboient, la caravane du développement du Bénin passe.
Aboubakar TAKOU
