Le Président de la Cour constitutionnelle, le Professeur Dorothé SOSSA, a reçu le vendredi 17 novembre 2023 en audience une délégation de l’Association Béninoise des Communes Frontalières (ABCF), conduite par le Maire de Pobè, Adébayo Simon Dinan.
Présenter l’association au Président de la cour constitutionnelle et lui porter un message de soutien et de félicitations pour toutes les actions qu’il ne cesse de mener au niveau des communes en proie à l’insécurité avec les menaces de la montée de l’extrémisme violent des Djihadistes, tels ont les objectifs de cette visite
Cette visite a permis à la délégation de faire des doléances et approches de l’ABCF auprès du président de la Cour afin de recevoir ses conseils et surtout son expertise pour la réussite de leur mission.
La délégation était également composée des maires Gado GUIDAMI de Malanville, Jocelyn Ayicoué AHYI de Grand-Popo, Délidju HOUINDO de Savalou et Adébayo Simon DINAN de Pobè. Notons que l’Association béninoise des communes frontalières (ABCF) est composée de 36 communes des 77 que compte le Bénin.
Extrait de la déclaration du Maire de Pobè à sa sortie d’audience :
« Cette audience fait suite aux décisions de notre assemblée générale tenue à Lokossa en septembre dernier. Vous savez, nous avons des problèmes dans les 77 communes, mais dans les 36 communes frontalières, les problèmes sont particuliers. Nous sommes conscients que les dirigeants au plus haut niveau du pays connaissent réellement ces difficultés, mais c’est aussi important qu’on aille vers les décideurs pour porter les problèmes de nos populations. Nous sommes donc venus faire connaitre l’association au Président de la Cour constitutionnelle, le professeur Dorothé SOSSA, également lui expliquer l’objectif de notre association qui n’est rien d’autres que de travailler pour la prospérité de nos populations, surtout dans les espaces frontaliers.
Nous avons entrepris des démarches pour rencontrer les présidents des institutions de la république parce que chacun a son mot à dire et ne serait-ce pas courtoisie, quand ils sont avec le chef de l’Etat qu’on puisse aborder avec aisance les problèmes.
Nous avons été très satisfaits des échanges qu’on a eus avec le président de la cour constitutionnelle, qui d’ailleurs, est issu d’une commune frontalière, donc connait les réalités de ces frontières-là.
Nous avons ensemble pris des engagements pour travailler, régler la question de l’insécurité dans nos frontières et impacter positivement ces populations. »