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Politique

Crise Bénin-Niger : maintien de la fermeture de la frontière : Le Bénin plus résilient avec des résultats exceptionnels

(… Malgré les délires bestiaux de Tiani)

Le Bénin a fermement réagi aux récentes déclarations du Général Abdourahamane Tiani, qui a réaffirmé le maintien de la fermeture de la frontière avec le Bénin. Invité dans un entretien spécial sur BIP Radio ce dimanche 1er juin 2025, le ministre des Affaires Étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, a mis en lumière la position du Bénin, axée sur la résilience, la coopération et le bien-être de ses populations.

Le Bénin, un pays résilient malgré les chocs
Face à la décision de Niamey de garder sa frontière fermée, le ministre Adjadi Bakari a souligné la force et la détermination du peuple béninois. « Le Bénin est désormais résilient. Malgré la fermeture de la frontière, nous poursuivons notre chemin vers le progrès », a-t-il affirmé. Cette résilience n’est pas qu’un mot ; elle se traduit par des faits concrets. Le ministre a rappelé que malgré cette situation, le taux de croissance du Bénin a atteint 7,5% au cours de l’année écoulée, un chiffre supérieur aux prévisions. « Cela démontre qu’ensemble, nous, Béninois, avons bâti une résilience qui nous permet, quels que soient les chocs que nous pouvons subir, de nous relever et de demeurer forts. C’est là l’essentiel », a-t-il précisé.

Appel à la coopération et au dialogue constructif
Au-delà de cette résilience économique, le chef de la diplomatie béninoise a insisté sur l’importance de la coopération régionale. « Nous avons une obligation de coopérer pour nos peuples, notamment en matière de sécurité », a-t-il déclaré, soulignant l’urgence de s’attaquer aux problèmes concrets qui touchent les populations des deux pays.
Le ministre a réitéré la position du Bénin concernant la frontière : « La frontière du côté du Bénin est ouverte. Nos frères du Niger ont encore quelques difficultés, on va le dire comme ça. » Tout en respectant le droit des « trois pays frères » (Niger, Mali, Burkina Faso) de faire partie de l’AES (Alliance des États du Sahel), Olushegun Adjadi Bakari a insisté sur la nécessité de trouver des voies de collaboration. « Nous avons le devoir de trouver le créneau pour pouvoir continuer à travailler ensemble. Parce que c’est ce qu’attendent nos peuples. Ils n’attendent pas de nous que nous soyons là à nous lancer des invectives sur les réseaux sociaux. Ce qu’ils attendent de nous, c’est que nous puissions travailler ensemble pour régler des problèmes concrets. Et l’un des problèmes concrets auxquels nous devons faire face aujourd’hui, ce sont les questions de sécurité. »

Le peuple du Niger, un peuple frère
Malgré les tensions diplomatiques et la fermeture de la frontière, le ministre a tenu à réaffirmer les liens indéfectibles entre les deux nations : « Le peuple du Niger reste un peuple frère de celui du Bénin. » Cette déclaration souligne la volonté du Bénin de maintenir des relations fraternelles au-delà des désaccords politiques actuels.
Le message du ministre des Affaires Étrangères est clair : si le Bénin ne se réjouit pas de la situation actuelle, il a développé une résilience qui lui permet de poursuivre sa trajectoire de développement. Le mot d’ordre est de privilégier la coopération, le dialogue et les actions concrètes pour le bien-être des populations, plutôt que les invectives et les accusations infondées.

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