« On ne fête pas aux côtés des geôliers de ses partisans, des persécuteurs de ses compagnons de lutte, de ses détesteurs, des haïsseurs du pardon, des fossoyeurs de l’Unité Nationale, des troubleurs de paix. Pour faire court, dans aucune circonstance la vertu ne fête avec le vice. » A dit lors de la célébration de la fête du 1er août dernier, le Président du Parti Restaurer l’Espoir (RE), Candide Azannaï, qui se proclame Coordonnateur National de la Résistance Nationale. Une résistance dont les actions les fortes se limitent à sa bouche, ses propos. Outre ceux-ci, rien. Critiquer, il est sans égal. C’est un champion toute catégorie confondue. Toujours des paroles, mais d’actions concrètes. Ils ont fait ci, ils ont mal fait ça et ainsi de suite jusqu’à ce qu’on en soit fatigués. Car c’est toujours la même et unique disque. Et à force de jouer un seul et même disque, il finit par se rayer et les ceux l’écoutent finissent par se lasser.
Ce qui est aujourd’hui le cas de Candide Azannaï qui n’emballe plus. Les gens l’écoutent seulement et ses propos entrent par une oreille et en sortent par l’autre. Personne ne veut plus se charger inutilement de propos creux et vides parce qu’on le considéré comme un homme qui n’entreprend rien, mais qui trouve toujours critiquer les autres.
Morceaux choisis : il dit en critiquant la démarche du parti Les Démocrates qui a pris aux festivités du 1er août « … Dans le contexte actuel où des personnalités politiques croupissent en prison, d’autres en exil et qu’aucune lumière n’est faite sur les morts et les victimes innocentes lâchement abattues à l’occasion des crises et impasses politiques consécutives aux réformes, aux lois iniques et crisogènes, fêter aux côtés du pouvoir déviant dit de la rupture est un acte ignominieux. »
Et que propose-t-il dans ses critiques de tout ce que font Nicéphore Soglo et Boni Yayi, qui semblent devenir ses trouble-sommeil : « Au Peuple résistant debout, nous réitérons nos recommandations de resserrement des rangs, de courage et de foi en l’inéluctable victoire de la cause nationale. » Autrement dit, des paroles avec derrière personne. Comme toujours !
Autre chanson de Azannaï, c’est sur le sort de Reckya Madougou et Joël Aïvo. Parlant des différentes démarches de ses trouble-sommeils, Nicéphore Soglo et Boni Yayi, il déclare sur Reporter Médias Monde, « C’est du folklore, c’est de l’émotif. Ce n’est pas du productif. Ils veulent voiler leur compromission… Lorsqu’on est dans cette situation qu’on sait que c’est un dictateur qui en face, avant toute discussion avec lui, on pose le préalable. Si les gens-là avaient posé comme préalable le règlement de la situation de ces personnes, on aurait réglé le problème depuis. Mais vous savez ce qui s’est passé ? Ces personnes, Yayi Boni et Soglo, sont allés plusieurs fois chez Talon et ils sont sortis pour dire, ils ont plaidé le cas. »
Une fois encore que propose-t-il ? Rien. Qu’entreprend-il ? Rien ? Que fait-il ? Critiquer et critiquer ! Voilà le boulot qui lui reste aujourd’hui et qui fait que les Béninois ne le calculent plus. Ils ont mieux à faire ailleurs ! Sûrement, se disent-ils, quand Azannaï finira par comprendre que personne ne suit, il changera de lame, pardon de disque.
D’une part, Talon continue son travail et d’autre part, ses trouble-sommeils, Nicéphore Soglo et Boni Yayi, font ce qu’ils jugent nécessaire pour la cause des prisonniers et exilés et la crise Bénin-Niger.
