(Les conséquences seront lourdes pour le pouvoir de Cotonou)
Au nombre des nombreux manquements aux droits de la défense et à celui de l’évidence des preuves pour une condamnation, les experts de l’Onu dans leur avis de ce 02 novembre, indiquent que le gouvernement du Bénin n’a fourni aucun procès-verbal de témoignages, d’échanges téléphoniques ou autres documents à l’appui de ses déclarations quant à l’implication présumée de Reckya Madougou dans une entreprise de financement d’assassinat.
Sans ces éléments, le Groupe de travail onusien contre les détentions arbitraires, ne donne aucun fondement aux élucubrations qui ont conduit à la condamnation à 20 ans de réclusion criminelle de la candidate de l’opposition à la présidentielle dernière.
La Rupture vient ainsi de signer la saison de ses difficultés à l’international et contrairement aux organismes continentaux dont Cotonou balaie du revers de la main, les observations en matière de non respect aux droits de l’homme et des personnes, il faut avoir une paire de couilles en bronze pour oser défier l’Onu. La Rupture a sa condamnation à l’exclusion internationale.
À suivre !
Aboubakar TAKOU