Le Prix Nobel de physique de 2025 a été attribué ce mardi à Michel Devoret, un Français, accompagné du Britannique John Clarke et de l’Américain John Martinis pour leurs travaux dans le domaine de la mécanique quantique. Leur recherche pourrait ouvrir la voie au développement d’ordinateurs quantiques, selon le comité Nobel.
L’exploit récompensé est la découverte de l’effet tunnel quantique macroscopique et la quantification de l’énergie dans un circuit électrique. Michel Devoret est actuellement professeur à l’université de Yale et occupe le poste de responsable scientifique chez Google Quantum AI, le département de Google dédié à l’élaboration d’un ordinateur quantique.
Le prix de physique, le 119e, suit celui de physiologie et médecine attribué lundi à Shimon Sakaguchi du Japon ainsi qu’aux Américains Mary Brunkow et Fred Ramsdell pour leur découverte d’un mécanisme inhibant les cellules immunitaires contre l’organisme. En 2024, le prix Nobel de physique avait été décerné à deux pionniers de l’intelligence artificielle pour leurs contributions déterminantes dans le développement des réseaux de neurones artificiels, devenus indispensables en informatique.
Le prochain prix à être décerné sera celui de chimie mercredi, décerné par l’Académie royale des sciences de Suède. Suivront le prix de littérature jeudi (décerné par l’Académie suédoise), le prix de la paix vendredi (sélectionné par un comité de cinq membres nommés par le parlement norvégien), et enfin le prix d’économie le lundi 13 octobre, attribué par la Banque de Suède. Chaque lauréat reçoit une dotation de 11 millions de couronnes suédoises, soit un peu moins de 1 million d’euros, partagée entre un maximum de trois récipiendaires par prix.
Jean De Dieu TRINNOU



