Si le président Joseph Djogbénou et la haute direction de l’Up-R continuent de se cacher derrière leur pouce en croyant que l’union avec le Prd peut être sauvée, ils se trompent. Adrien Houngbédji est déjà loin. En dehors de ses raisons personnelles contre le président Patrice Talon, le chef de la boutique Prd a su convaincre ses lieutenants de la probabilité du retour à nos vieilles habitudes, notre passé honteux. Pour Houngbédji et ses hommes, l’adhésion à une cause politique se résume en quatre points :
- l’entrée au gouvernement des cadres du parti pour financer les désirs du propriétaire du commerce,
- les cadres du parti à la douane, aux impôts, même s’ils n’ont pas le niveau,
- la facilitation du cordon douanier aux commerçants du parti, même si les recettes douanières du pays baissent au point de remettre en cause le fonctionnement du pays,
- la totale couverture judiciaire pour les têtes de pont du parti et la possibilité pour ses responsables de mettre leurs enfants à des postes stratégiques dans le pays.
Dans tout ce qui s’apparente à pure expression de notre passé peu heureux, c’est l’État qui en paie le prix fort. Malheureusement pour ces mange-mils et partisans du moindre effort, le président Talon est sur une autre planète. Celle du développement du pays pour le bien de ses enfants. Toute chose qui fait vomir la vieille garde, collée à ses tares et surtout à ses travers. Voilà le crime du président Talon. Et c’est pour cela que les affiliés à la campagne de la facilité, ont trouvé les moyens de démontrer que c’est encore possible pour le Prd de reprendre son envol sur le cadavre du système partisan si cher au président Talon. Voilà qui est Adrien Houngbédji. Tout pour lui, rien pour le pays, pour le peuple. Et c’est pourquoi il n’avait jamais pu impacter positivement le pays en 40 ans de vie politique.
Affaire à suivre.
Aboubakar TAKOU