A un bon roi, il faut un fou. Oui, un fou du roi. En d’autres termes, au sérieux, il faut des gens pour ajouter leur grain de sel pour couper cours à la concentration du moment.
Et comme on en connait depuis des lustres, le Bénin continue d’enregistrer ces trublions lors du dépôt des candidatures pour la présidentielle. Après le lundi avec le retour des plaisantins et amuseurs de galerie avec Patrice Ago Simènou et Ganiou Soglo, c’est le tour de vrais pagailleurs religieux d’entrer en scène avec Victorin Denon woema, Pasteur du Bénin et de son colistier Florentin Dovonon. Et à la CENA de les recevoir, comme le ventre d’un cochon ou autre omnivore qui ne refuse rien.
Si les gens s’attendaient avec le nouveau code électoral et la constitution modifiée à assister à ces genres de plaisanteries, malgré la barrière des parrainages, on aurait dû revoir les balises pour faire obstacles à ces plaisantins, vadrouilleurs, pagailleurs et autres, qui n’ont d’autres objectifs que d’amuser la galerie en se moquant des aspirations du peuple. Il faut que cette pagaille cesse comme on le dit. S’il faut dès le départ faire un versement de quelques millions au trésor public dès le départ qui seront irrécupérables quel qu’en soit le sort du dossier déposé, et dont le récépissé pourra servi de ticket d’entrée aux locaux de la Céna, on pourra réellement dire adieu à ces plaisantins qui se moquent des populations.
Voilà ce à quoi le législateur devra sérieusement penser pour les fois à venir et ce dans le strict respect des principes sacro-saints de l’Etat béninois !
.AY