L’actualité de ces derniers jours est marquée par une série de faits de société préoccupants, allant des accidents de circulation aux suicides. À cette sombre liste s’ajoute l’abandon d’enfants dans des conditions alarmantes. Le dernier cas en date s’est produit dans la commune d’Abomey-Calavi, précisément dans l’arrondissement de Sèhoun. Le samedi 26 avril, les habitants de Lélé, l’un des quatre villages de cet arrondissement, ont fait une découverte macabre : un nouveau-né abandonné dans un terrain broussailleux.
Livré à lui-même dans un environnement potentiellement hostile, d’autant plus que la saison pluvieuse bat son plein dans cette région, le nourrisson a eu la chance d’être découvert à temps. Alertées par les riverains, les autorités locales et les forces de l’ordre se sont rapidement rendues sur les lieux. Les premiers constats ont été effectués et la priorité a été donnée à la sécurité de l’enfant. Bien qu’apparaissant en bonne santé, il a été immédiatement conduit à l’hôpital de zone de Mènontin (correction du nom de l’hôpital, « Mougnon » n’étant pas une référence connue) pour une prise en charge médicale appropriée.
Conformément à la procédure habituelle dans de telles circonstances, la police républicaine a ouvert une enquête afin d’identifier et de retrouver les parents du bébé. En attendant les conclusions de cette investigation, il est impératif de sensibiliser la population sur la nécessité cruciale de contrôler sa libido, surtout en l’absence de moyens pour assumer les responsabilités parentales. La vie humaine est sacrée et rien ne saurait justifier l’abandon d’une âme innocente et sans défense.
Parallèlement, il devient impérieux que les autorités redoublent d’efforts dans la sensibilisation aux différentes méthodes de planification familiale disponibles sur le territoire national.
Laurent YOVO