(Il faut lire plutôt entre les lignes et éviter que le drame ne se produise)
À quoi le président Talon a-t-il pensé pour nous soumettre à la dureté de ces réformes structurelles ? Au bilan, l’objectif s’est dessiné en noir et blanc : donner des infrastructures de développement (eau, électricité, routes et infrastructures sanitaires, académiques et professionnelles) à tous les Béninois. C’est ce qui fait aujourd’hui que toutes les autres nations africaines nous envient, en dehors de la jalousie qui est humaine. On peut donc comprendre que l’actuel ministre de l’Énergie et de l’Eau s’offusque du triste niveau de vie de trois quartiers de la 3ème ville à statut particulier du Bénin, Parakou. Et lorsqu’il défend son leader Patrice Talon en rejetant les torts, de façon à peine voilée, sur son prédécesseur, pourtant natif de cette même commune, il faut lire son message à un autre degré. Que dire de la version du crocodile quand il affirme que la carpe porte un string pour cacher son sexe ? Au lieu de tirer des conclusions hâtives pour lui jeter la pierre, il faut plutôt commencer par recoller les morceaux. Car en tant que ministre sectoriel, il a l’initiative de convaincre son patron de lancer des poursuites. Ce dont Parakou n’a pas besoin aujourd’hui. Donc, au lieu de chercher à irriter le ministre de l’Énergie et de l’Eau et celui qui conseille, les amis de Parakou ont plutôt intérêt à jouer finement et très diplomatiquement. L’erreur est humaine, dit-on.
Ceux qui sont coupables de ces avaries que fustige l’actuel ministre, ont juste fait une erreur qui n’est pas encore une faute.
Aboubakar TAKOU