Le Bénin a été le théâtre d’une nouvelle incursion armée meurtrière le mercredi 4 juin 2025, ciblant le commissariat de police de Tanougou, une localité située dans la commune de Tanguiéta. Cette attaque, perpétrée par des individus armés non identifiés, a entraîné de lourdes pertes dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) béninoises, mais a également été repoussée avec la neutralisation de plusieurs assaillants.
Selon des informations relayées par Le Matinal et Banouto, l’assaut a été lancé peu avant 18 heures (heure locale). Les éléments des FDS présents au poste, composés de policiers et de militaires, ont rapidement riposté face aux assaillants. Face à la situation, des renforts « aéro-terrestres » ont été dépêchés sur zone, apportant un soutien crucial aux forces engagées.
Grâce à cette riposte conjointe et à l’arrivée des renforts, les Forces de Défense et de Sécurité béninoises sont parvenues à repousser l’attaque. Toutefois, l’affrontement a eu un lourd tribut. Cinq membres des FDS ont perdu la vie : deux policiers et trois militaires. En outre, trois autres éléments des Forces de Défense et de Sécurité ont été blessés et ont été évacués vers les centres de santé de Natitingou et Tanguiéta.
Cependant, cette confrontation n’a pas été sans conséquences pour les assaillants. Selon nos informations, les forces béninoises ont réussi à neutraliser plusieurs individus parmi les assaillants.
Cette attaque est particulièrement préoccupante, car il s’agit de la deuxième incursion visant ce même commissariat de police en quelques semaines, soulignant une vulnérabilité persistante dans la zone. Un ratissage de grande envergure a été immédiatement lancé après l’assaut pour traquer les auteurs de l’attaque et sécuriser les environs. Des recherches sont également en cours pour retrouver d’éventuels équipements ou munitions abandonnés lors de l’assaut.
Les autorités n’ont pas encore communiqué sur l’identité précise des assaillants ni sur leurs motivations, mais cette série d’incidents confirme la montée de la menace sécuritaire dans la région.
François D’Assise BATCHOLA