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Société

Fait divers : Grand danger de mort après juste un vol dans un champ dans cette commune

Des rituels mystiques effectués pour la vengeance

Il est interdit de consommer le légume en question pendant deux semaines à Ifangni

Dans la semaine dernière, un acte de vandalisme d’une rare intensité s’est produit dans la région d’Affiandjo, une localité frontalière avec le Nigéria, dans la commune de Ifangni. Des individus mal intentionnés ont dévasté un champ de près d’un hectare de crin-crin. Ils ont rempli la totalité de la récolte dans un véhicule dont le type n’a pas été identifié. Cet acte a suscité une vive colère des habitants.

Le propriétaire du champ, désemparé par cette perte considérable, a rapidement récupéré quelques feuilles de crin-crin tombées dans le champ dévasté. Il s’est rendu rendu chez un féticheur pour implorer la justice spirituelle

Dans cette région où les croyances traditionnelles demeurent fortement ancrées, ces rituels sont pris très au sérieux. Selon les coutumes locales, ceux qui ont participé de près ou de loin à cet acte que ce soit en consommant, en achetant ou en vendant le crin-crin volé, sont condamnés à périr.

Dans une démarche de vengeance mystique, il a été décrété que toute personne impliquée dans la chaîne du vol et de la consommation du crin-crin volé serait frappée par la mort.

Selon les informations parvenues à notre rédaction, le roi d’Ifangni depuis mardi dernier, conscient de la gravité de la situation, a appelé ses sujets à éviter toute consommation de crin-crin pendant une période de deux semaines. Il a exhorté les populations à se tenir à l’écart de ce légume pendant deux semaines, par crainte de répercussions mystiques qui pourraient s’abattre sur ceux qui enfreindraient cet avertissement.

Selon nos sources, le chef roi d’ifangni, une localité proche de la zone du crime, a rappelé un précédent tragique où, après un incident similaire impliquant des haricots, tous ceux qui avaient osé braver l’interdiction en consommant le produit volé, avaient tous péri.

Ce sont les quelques feuilles de crin-crin tombées dans le champ dévasté et récupérées qui ont augmenté cette crainte. Les populations d’ifangni sont donc averties des potentiels risques encourus.

Vignon Justin ADANDE

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