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Economie

Favoritisme idiot au profit de Celtiis contre MTN et Moov AAfrica ARCEP S’AMUSE AVEC LES RECETTES DE L’ÉTAT

(Comme avec Bbcom sous Yayi en 2007, la pagaille reprend)

Qu’il nous souvienne que c’était sous des prétextes aussi bêtes que fallacieux que l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications avait mis hors tension les opérateurs MTN et Moov au profit de Bbcom de l’homme d’affaires béninois Issa Salifou, et de l’opérateur public Libercom, filiale de Bénin Telecom. Tout ceci en croyant avantager le capital national. La suite : ces deux réseaux sont aujourd’hui morts et bien enterrés, même si Celtiis est le revenant promis au même destin que Libercom.

Aujourd’hui, les mêmes choses reprennent avec la certitude que les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Contrairement aux pressions parfois artificielles dont sont l’objet MTN et Moov Africa, on gave Celtiis d’un biberon doré, en le préparant à la facilité comme cela a toujours été la tradition sous les tropiques avec les structures d’État. On a permis à Celtiis de ne pas respecter l’encadrement tarifaire au motif qu’il n’a pas atteint les 15% de part du marché. Juste pour l’avantager. Aujourd’hui, avec la publication volontairement retardée des chiffres d’affaires par l’Arcep, tout montre que Celtiis a atteint la barre pour arrêter la pagaille. Malheureusement, l’Arcep se prépare à un projet visant à faire en sorte que Celtiis contourne les textes pour ne pas être obligé de respecter l’encadrement pour une bonne régulation des tarifs.

Or, ce manège détruit viscéralement le marché et fait perdre naturellement beaucoup d’argent à l’État béninois. Puisqu’en nourrissant ce favoritisme idiot, l’Arcep permet à Celtiis de créer un gros manque à gagner pour les principaux grands contribuables des recettes de l’État, recettes destinées au soutien des chantiers novateurs du président Patrice Talon. Ceci sans compter que Celtiis n’est même pas un bon payeur d’impôts et il a fallu que les responsables des services fiscaux béninois prennent leurs responsabilités pour une sanction de redressement de cette société aux élans budgétivores au lieu d’être une opportunité pour l’État béninois.

À suivre !

Aboubakar TAKOU

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Arnaud KOUMONDJI

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