*Tous les détails sur ces nouvelles règles fixées par l’Empereur de Nikki
Une initiative majeure visant à encadrer les pratiques matrimoniales et à réduire les charges financières des familles vient d’être adoptée dans les communes de Nikki, Kalalé et Pèrèrè, a fait savoir Radio Su tii dera. Sous l’impulsion de l’Empereur SERO TOROU TUKO SARI de Nikki, de nouvelles dispositions ont été prises pour réglementer les demandes en mariage, les dots et certaines manifestations liées au soutien aux belles-familles.
C’est à l’occasion d’une séance tenue en présence de la représentante du Maire de Nikki, ainsi que des imams et rois des trois communes concernées, que ces réformes ont été officialisées. À compter de ce mercredi 28 mai 2025, des plafonds et interdictions strictes entreront en vigueur.
Désormais, le montant de la demande de main d’une jeune fille en mariage est fixé à 20 000 francs CFA. Pour une jeune dame souhaitant se remarier, ce montant est ramené à 10 000 francs CFA. En cas d’acceptation de la demande, une enveloppe financière de 5 000 francs CFA, en plus des colas traditionnels, devra être envoyée pour signifier la satisfaction.
Concernant la dot, elle est désormais plafonnée à 300 000 francs CFA pour une jeune fille, et à 80 000 francs CFA pour une jeune dame qui se remarie.
Plusieurs pratiques jugées onéreuses sont également proscrites. La célébration de soirées festives après l’acceptation de la demande de main est désormais interdite. L’acquisition du « Kobo » (placard ou armoire) avant le mariage est également prohibée, laissant au couple le choix de s’en procurer après la célébration. De même, l’instauration du paiement du petit-déjeuner à la fiancée et le soutien financier aux belles-sœurs lors des cérémonies et autres manifestations sont désormais proscrits.
Ces nouvelles dispositions visent à alléger considérablement les charges financières des familles et à promouvoir des mariages plus simples et accessibles. Les élus locaux et communaux, les chefs traditionnels, religieux ou coutumiers, ainsi que les commissaires de ces communes, sont invités à veiller scrupuleusement au respect et au suivi de ces règles sur leurs territoires de compétence.
AY