(Le gouvernement Talon restera-t-il insensible à la méthode d’extorsion d’aveux des geôliers gabonais ?)
On dit souvent que sous la pression des tortures les plus sévères, les coupables disent la vérité et les innocents inventent des preuves de leur culpabilité pour se soustraire de la douleur.
Comme des Templiers qui ont reconnu sous la pression des tortionnaires du roi de France, des crimes qu’ils n’avaient jamais commis, Saliou Ali, ancien Dac du président déchu Ali Bongo et son frère utérin Abdoul Oceni Ossa, fils du célèbre Ismaël Oceni Ossa, seraient comme Noureddin Bongo, en plein délire. Maintenant à supposer qu’ils sont coupables, les noms qu’ils citent comme étant en affaires avec eux au Bénin, vont remuer Cotonou et Porto-Novo. Maisons, voitures achetées par prête-nom et autres. Et la liste est longue.
Mais une chose est importante, la méthode utilisée par leurs geôliers n’a rien de légal et pose forcément la question de la position du gouvernement Talon face à son devoir de protéger ses ressortissants en territoire étranger. Le gouvernement béninois va-t-il continuer à jouer à la politique de l’autruche, du silence coupable et laisser ses compatriotes jetés en prison au Gabon, ou vite se saisir de ce dossier ?
La réponse du porte-parole du gouvernement nous situera le mercredi prochain.
Aboubakar TAKOU