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Politique Société

Fréquence des accidents dans le Septentrion : Pourquoi ce silence coupable du directeur du CNSR ?

Les routes du Septentrion, autrefois synonymes de vitalité économique et de brassage social, sont désormais devenues de véritables zones de danger. Depuis plusieurs mois, le nombre d’accidents de circulation ne cesse d’augmenter dans les départements du Borgou, de l’Alibori et de l’Atacora, plongeant des familles entières dans le deuil et la détresse.

Cette semaine seulement il y a eu 4 à 5 cas d’accident avec des blessés graves dont le pronostic vital est en jeu. Il y a quelques semaines, plusieurs de nos compatriotes ont perdu la vie dans plusieurs accidents de bus et normalement tout cela devait interpeller Ariel Sacramento, le directeur du Centre National de Sécurité Routière (CNSR).

Et donc une question revient avec insistance : que fait le Centre National de Sécurité Routière (CNSR) face à cette recrudescence des drames ?

Alors que des campagnes de prévention et de contrôle se multiplient dans le sud du pays, notamment à Cotonou et à Bohicon, le nord semble relégué au second plan, comme si les vies humaines qui s’y perdent chaque semaine avaient moins de valeur. Cette impression de désintérêt et de négligence de la part de la direction du CNSR choque profondément les populations du Septentrion.

Pourtant, le président Patrice Talon a, depuis son accession au pouvoir, toujours prôné une gouvernance équilibrée et inclusive, au service de tous les Béninois, du sud au nord. Il n’a jamais montré le moindre parti pris dans la répartition des projets ni dans la mise en œuvre des politiques publiques. Pourquoi, alors, certains responsables d’institutions nationales peinent-ils à suivre cet exemple ?

Les populations du nord n’attendent pas de faveurs spéciales. Elles demandent simplement que les mêmes moyens, la même rigueur et la même vigilance soient appliqués sur leurs routes que dans le reste du pays. Trop d’accidents sont dus à un laisser-aller manifeste, à un manque de contrôle des agents du CNSR et à une faible présence des équipes de sensibilisation sur le terrain.

Il est temps que le Directeur Général du CNSR, Ariel Sacramento prenne ses responsabilités et réoriente l’action de son institution vers une approche véritablement nationale et équilibrée. Chaque vie perdue sur la route est une perte pour la nation tout entière, et il n’existe pas de Béninois de seconde zone.

La sécurité routière ne doit pas être un privilège régional, mais un droit pour tous.

Arnaud KOUMONDJI

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