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Politique

Frères politiques, devoir d’apaisement : Adambi et Akponna appelés à la réconciliation

L’appel à la raison pour préserver la fraternité au sein du BR

Les excuses d’Akponna et la voie de la réparation »

L’urgence médiatrice des rois de Parakou et Savè

Une tension entre deux figures du Bloc Républicain (BR), Samou Séïdou Adambi et Kingnidé Paulin Akponna, menace momentanément l’unité du parti. Pourtant, ancrés dans une fraternité culturelle séculaire entre Bariba et Nagot, les deux hommes sont invités à privilégier le dialogue traditionnel plutôt que l’affrontement public. Retour sur un différend qui appelle à la sagesse.

Frères politiques, enfants d’un même destin
Le Bloc Républicain traverse une passe délicate depuis qu’un conflit verbal a opposé Samou Séïdou Adambi, ancien ministre de l’Énergie et digne Bariba de Parakou, à son successeur Kingnidé Paulin Akponna, émissaire shabè de Savè. Loin d’être une rivalité idéologique, cette tension met en lumière deux héritiers d’une histoire commune. Leur trajectoire politique, forgée sous l’ère Talon, repose sur des valeurs partagées et un socle générationnel identique. Surtout, elle rappelle l’ancienne symbiose entre leurs peuples, habitués au dialogue et au respect mutuel malgré les divergences passagères.

Un conflit éphémère à gérer en famille (BR)
Les médias ont relayé des propos tranchants attribués à Akponna envers son prédécesseur. Si les mots ont blessé, ils relèvent davantage d’une émotion spontanée que d’une guerre déclarée. Preuve de cette dimension humaine : Akponna a présenté des excuses publiques, tendant la main à Adambi. Un geste salutaire qui doit être accueilli comme une opportunité de réconciliation, non comme un prétexte à l’escalade. Le BR n’a que faire d’un duel fratricide ; ce différend personnel ne saurait incarner une fracture politique.

L’heure des médiateurs traditionnels
Face à cette crise éphémère, l’article appelle à mobiliser les gardiens de la paix ancestrale : les rois de Parakou et de Savè. Leur intervention est cruciale pour convoquer les deux « fils » autour d’une table discrète, éloignée des réseaux sociaux et des caméras. Dans leur sillage, sages et porte-parole traditionnels pourront faciliter un dialogue direct. Abdoulaye Bio Tchané, président du BR, est aussi attendu dans ce rôle de conciliateur silencieux. Car, comme le rappelle l’adage, « un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès ».

L’union, seule victoire possible
Gagner contre son frère, c’est perdre ensemble. Le Bloc Républicain ne peut se permettre une division entre ses piliers, encore moins dans un contexte politique où chaque signe de fracture est scruté. Le Bénin, lui non plus, n’a rien à gagner d’une telle discorde. La solution réside dans la fraternité qui unit Adambi et Akponna : deux hommes liés par l’Histoire, ayant occupé le même poste à quelques années d’intervalle. L’heure est à la parole basse, à la main sur l’épaule, au silence utile. Leur réconciliation honorerait davantage le parti qu’une procédure judiciaire ou une guerre médiatique.

Alors que le nuage s’épaississait entre Parakou et Savè, la raison l’emporte : aucune tempête ne doit déchirer le Bloc Républicain. Les traditions, les excuses sincères et la médiation discrète offrent un chemin vers l’apaisement. Reste aux deux frères politiques à saisir cette main tendue, pour que vive l’adage : « Rien ne vaut l’union ».

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