Les Préfets ont démarré, sous peu une guerre froide contre les occupants anarchiques des trottoirs. Ceci, pour la libération des espaces publics et contribuer à l’entretien des infrastructures publiques. Mais dans un contexte où le panier de la ménagère est vide, a-t-on besoin d’aller à cette vitesse ?
On tenterait de répondre par la négation. La méthode utilisée n’est pas cadrée du moment où il n’y a aucune destination pour les intéressés. Face à cette décision presque unanime de la quasi-totalité des préfets, le Ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Raphaël Akotègnon, se loge dans son coin sans donner une directive à ces amis.
À partir de là, on pourrait se demander si ces derniers agissent sous commandement du Ministre ? ou c’est une manière de leur livrer au public béninois qui grincent leurs dents armés d’une colère. Le Porte-parole du gouvernement et secrétaire général adjoint du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a rejeté toute responsabilité relevant de l’État central et statuer que c’est une initiative des mairies et des préfectures.
Ces propos du porte-parole, prouvent clairement que le Ministre de la décentralisation à une responsabilité dans cette lutte du moment où les préfectures sont sous sa tutelle. N’a-t-il pas été informé ? N’est-il pas au courant de cette mesure préfectoral ?
Les réponses à ces interrogations nous aideraient mieux à situer les responsabilités. Pour le moment, le silence du ministre inquiète et le peuple attend son message pour trouver une satisfaction aux cris de cœur des populations.
Hilbert EDAH