(Interroger la Cour Constitutionnelle)
Face aux démonstrations des juristes du camp Yahouédéou qui estiment suivant les mêmes dispositions citées dans la requête du demandeur, qu’aussi bien sa démission que sa requête du mercredi dernier n’ont aucun fondement juridique ; le camp Hêhomey reste serein. Il se profile dès lors à l’horizon une bataille juridique de grosse facture.
Un débat qui dépasse largement les compétences des juristes de l’Assemblée Nationale. Aussi, s’impose-t-il au président Vlavonou pour se libérer de cette étreinte qui n’a rien de parlementaire, de déplacer le débat au niveau de la Cour Constitutionnelle qui après avoir jugé les contentieux électoraux de ces législatives se doit maintenant de garantir une bonne interprétation de toutes les lois votées en République du Bénin.
Elles seules ont foi en matière de lois indiscutables, et pourront réunir les parties en discussion autour de la vérité de ces textes-là. Ce n’est qu’après ça, on pourrait évoquer les autres conséquences de cette requête déposée au parlement le mercredi dernier.
Aboubakar TAKOU