(Voici ce qui le démontre à maints égards)
Porto-Novo, Porto-Novo. Porto-Novo est depuis plusieurs décennies le slogan de Maître Adrien Houngbédji, président du PRD. Mais dans la réalité, tout montre aujourd’hui que ce slogan n’était qu’un alibi pour le leader « Tchoco Tchoco » de profiter de cette ville sans jamais penser véritablement à son développement. À la question de savoir ce qu’est devenu Porto-Novo après les huit premières années de la présidence de Patrice Talon, les Ouémènou répondront que la ville n’a jamais connu un changement aussi qualitatif par les nombreuses infrastructures qui y ont été implantées.
Pour un vrai fils de Porto-Novo, le président Talon pouvait même couper une jambe à son grand frère Adrien Houngbédji. La joie de voir Porto-Novo dans ses nouvelles couleurs allait faire disparaître la douleur de la jambe coupée. Houngbédji continuerait à bénir le président Talon. Ce serait comme si quelqu’un vous déshabillait pour meubler la silhouette de votre enfant d’or. Vous ne feriez que le remercier du fond de votre cœur, sauf si cet enfant n’est pas de vous et que vous êtes même en possession du résultat du test ADN. Voilà la parfaite illustration de la posture du président Houngbédji dans le jeu d’intérêts à trois entre lui, Porto-Novo et le président Talon.
Et c’est le patriarche Karim Da Silva qui est venu confirmer, du haut de son expérience séculaire, que Maître Adrien Houngbédji n’a jamais été de Porto-Novo.
Il y a juste vu le jour comme nombre d’entre nous qui sommes nés à Cotonou tout en étant soit de Kandi, Lokossa ou Malanville.
C’est donc normal que face à ses intérêts personnels, le président du PRD, qui souffrait déjà trop de voir ses avantages personnels mourir dans la fusion de son parti dans l’UP, cherche à faire des scènes de ménage jusqu’à avoir le divorce forcé souhaité.
Porto-Novo n’avait été qu’un fonds de commerce, une vache à lait à traire jusqu’à la mort de l’animal. Voilà qui explique clairement les attaques du président du PRD contre celui qui faisait si bien à cette ville dont il a toujours réclamé être le premier fils.
Le vent a soufflé d’un courant trop fort pour que l’arrière de la poule continue d’être à couvert. Gloire immortelle donc au patriarche Karim Da Silva, digne fils de Porto-Novo et historien principal pour reconstituer le glorieux passé de cette commune.
Aboubakar TAKOU