Démissionnaire de l’Up par une lettre adressée à son parti, le conseiller Up de Tchaourou, Sarah Bio Issiakou est porté disparu depuis bientôt une semaine. Son téléphone le 95985040 duquel il a envoyé les SMS qui accablent la vice-présidente Chabi Talata, est fermé jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse cette information.
Et personne ne sait où il se trouve présentement. Des messages qu’il a envoyés sur le téléphone de l’adjoint au maire de Tchaourou (vérifiables sur les réseaux Moov et MTN), il dit ceci: » Il m’ont kidnappé depuis hier je suis avec Talata « . Puis il poursuit, «
Elle dit que je ne dois pas les laisser comme ça que. Amoussou a refusé ma lettre. »
Ces messages vérifiables sur son numéro et dont celui du premier adjoint au maire de Tchaourou est le destinataire, est la preuve même qui entache à bien des égards, l’image de la vice-présidente Talata.
Dans un monde où les choses sont réellement à l’endroit, la vice-présidente devrait être interpellée. Tout au moins par celui dont elle était la colistière, pour répondre de ce comportement qui salit son statut et le poste qu’elle occupe.
Élue comme le président Talon par les deux partis de la mouvance, elle doit se retenir des luttes ravageuses Br#Up qui relèvent dans un premier temps du bon sens. Puisque ce sont ces deux partis qui l’ont élue. Et autant le président Talon ne peut prendre parti pour un parti contre l’autre pour être un élu du peuple et principalement des deux partis, autant madame Talata ne devrait pas se rendre coupable de partie pris entre les deux Blocs.
Ceci est un précédent grave qui montre l’inculture politique de la mise en cause et ternit dangereusement l’image de la Rupture. Quand on est avec le président Talon, il y a des choses que la rectitude morale imprimée par le chef de l’Etat ne permet plus. Mais comme les mauvaises habitudes ont la peau dure, tout porte à croire que les exigences sont pour les autres et non pour les princes et princesses de la Rupture.
À suivre.
Aboubakar Takou