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Politique

La barque des Démocrates continue de prendre l’eau : Nouveau départ d’un cadre historique

La crise au sein du parti d’opposition Les Démocrates s’aggrave avec la démission de Patrick Djivo, confirmée ce dimanche 02 novembre sur la chaîne E-Télé. Un nouveau coup dur pour la formation politique qui voit partir l’un de ses cadres historiques.

Frustrations et « auto-sabotage »

L’ancien député justifie sa décision par des « frustrations accumulées », évoquant des divisions internes et des manœuvres politiques qu’il qualifie sans ambages d’« auto-sabotage ». « Si Djivo a démissionné, c’est qu’il y a une cause », a-t-il souligné, estimant avoir pourtant longtemps œuvré pour la stabilité du parti.

La crise des candidatures

Le point d’orgue de cette tension serait intervenu lors de la sélection du duo candidat à la présidentielle de 2026. Djivo révèle que le duo soutenu par Eric Houndété, « qui avait porté la barque », n’a pas été retenu au Conseil national. « La frustration a commencé par là », confie-t-il, citant les propos attribués à Michel Sodjinou : « Si vous ne prenez pas Eric, moi je retire mon parrainage ».

Amertume et déception

L’ancien député laisse transparaître une profonde amertume : « On m’a demandé de sauver le parti. Je me suis donné pour qu’il y ait huit députés. Mais après, on m’a oublié ». Il évoque des « deals » et des « pots-aux-roses » au sein de la formation, affirmant que son « éducation chrétienne » ne lui permet pas de tout dévoiler.

Une hémorragie qui continue

Patrick Djivo rejoint ainsi les six députés ayant démissionné vendredi dernier : Chantal Adjovi, Joël Godonou, Léansou Do Régo, Denise Hounmènou et Constant Nahoum. Dans une déclaration commune, les démissionnaires avaient déjà fustigé l’ancien président Boni Yayi, l’accusant d’avoir laissé « trop de situations pourrir la bonne santé du parti ».

Malgré ces départs, l’ex-député assure : « Si les Démocrates existent encore à 70%, c’est parce que je me suis donné ». Une implication passée qui contraste avec sa décision actuelle de « chercher l’ouverture », rejoignant ainsi ses compagnons de dissidence dans leur quête de nouvelles alliances politiques.

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