Le mercredi 25 juin, le président américain Donald Trump a annoncé que d’« importants progrès » avaient été réalisés en vue d’un cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas. S’exprimant en marge d’un sommet de l’OTAN aux Pays-Bas, Donald Trump a indiqué que son envoyé spécial, Steve Witkoff, lui avait rapporté que « Gaza était très proche » d’une solution. Cette déclaration intervient au lendemain d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, soutien du Hamas, après douze jours d’escalade. Aucun détail concret sur l’avancée des négociations n’a cependant été communiqué.
Le Forum des familles des otages a appelé à tirer parti de cette « fenêtre d’opportunité cruciale » pour obtenir la libération des 50 personnes encore détenues dans la bande de Gaza. Une position partagée par le chef de l’opposition israélienne, Yaïr Lapid, qui estime qu’il est temps de « fermer ce front également ».
Sur le plan diplomatique, le président français Emmanuel Macron s’est entretenu avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Dans un message publié sur X, il a réaffirmé « l’absolue nécessité d’instaurer un cessez-le-feu à Gaza », tout en rappelant les priorités : libération des otages, acheminement massif de l’aide humanitaire et reprise du processus politique en faveur d’une solution à deux États.
Parmi les médiateurs arabes, le Qatar a relancé les discussions indirectes, profitant de la dynamique créée par la trêve israélo-iranienne. Doha plaide pour un cessez-le-feu de 60 jours incluant la libération de dix otages israéliens et la restitution des corps de dix-huit autres capturés le 7 octobre. Le Hamas a accueilli cette proposition avec prudence, exigeant des garanties claires sur la fin des hostilités.
Pendant ce temps, les violences se poursuivent à Gaza. En dépit du cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, les frappes israéliennes n’ont pas cessé dans l’enclave palestinienne, faisant des centaines de morts. Le gouvernement israélien n’a pas commenté les négociations en cours, affirmant poursuivre ses efforts « sur le champ de bataille et par voie diplomatique » pour faire libérer les otages.
François D’Assise BATCHOLA