* »Ils ont voté contre leurs propres propositions », révèle-t-il
Pour illustrer ce qu’il considère comme une opposition stérile et systématique, le chef de l’État a pris l’exemple récent et concret du vote du budget de l’État 2025. Il a raconté comment le ministre des Finances s’était rendu au Parlement, avait « rencontré les divers groupes parlementaires » et que les Démocrates avaient « fait des observations pertinentes », dont « la quasi-totalité » avait été intégrée dans le texte.
« C’était une belle occasion pour montrer que le pays est indivisible », a-t-il souligné. Pourtant, au moment du vote, « les démocrates ont fait exactement le contraire de ce qu’ils ont souhaité. Quelques jours avant, ils ont voté contre le budget. »
La raison de ce revirement ? Selon des informations recueillies « dans la coulisse », la direction du parti aurait sollicité l’avis de l’ancien président Boni Yayi. « L’accord n’a pas été obtenu et que le président [Boni Yayi] l’a interdit de voter le budget », a affirmé Patrice Talon, qualifiant cette situation de « pas acceptable ». Cet épisode résume, pour lui, l’impossibilité d’une collaboration constructive dans le climat politique actuel.



