« La peur du gendarme est le début de la sagesse. » A dit Charles Pasqua, ancien ministre de l’Intérieur, juge la politique du gouvernement en matière de lutte contre la criminalité. C’est qu’on est en train de remarquer avec l’opposition qui semble déjà comprendre que la violence ou la force n’a jamais résolu quelque chose de bien.
Et à voir les différents conflits à travers le monde, c’est par les négociations, la paix que tous les confits ou désaccords finissent par se résoudre. En déclarant ce dimanche 14 mars 2021, au siège du parti Les Démocrates à Parakou, lors du meeting du Font pour la restauration de la démocratie (Frd), « Nous ne sommes pas pour la violence. Nous voulons la paix pour notre pays. Nous voulons l’unité», l’opposant et constitutionnaliste Joël Aïvo démontre que l’opposition commence à revenir à la raison.
A moins que ce soit les effets du séminaire de formation initié par le ministère de la justice à l’intention des professionnels judiciaires et parajudiciaires ont été entretenus le mercredi 10 mars dernier à la Cour d’appel de Cotonou, sur le thème : « Le droit pénal des élections et les réseaux de communication électronique ».
Avec ce qui a été rappelé à ces acteurs, les fauteurs de trouble et leurs complices seront traités à la hauteur de leur forfait. Et comme nul n’est censé ignorer la loi, cette peur du gendarme, qui est ici, celle du juge ou du procureur, amène à revoir son discours pour ne pas tomber sous le coup de la loi et surtout à dire qu’on veut la paix en attendant que cela ne s’inscrive dans les fait et gestes.