La période des positionnements en vue des élections municipales et communales de 2026 est, comme souvent, devenue un théâtre d’affrontements. Elle prend une tournure particulièrement acerbe dans la 6ème circonscription électorale. Au cœur d’une vive controverse, le jeune conseiller municipal Augustin Zannou du Bloc Républicain (BR) dénonce une campagne de calomnie orchestrée pour nuire à son image et à son intégrité.
Victime d’une « déclaration calomnieuse » dont les motivations semblent directement liées à la course aux investitures pour les communales, Augustin Zannou a réagi avec une rare véhémence. « Je m’inscris en faux contre cette déclaration calomnieuse qui vise à ternir l’image de ma personne, » a-t-il déclaré, très remonté. Le conseiller, reconnu comme l’un des meilleurs jeunes élus du Bénin pour son leadership, son dynamisme et sa participation à de nombreuses formations politiques, se retrouve être la cible d’attaques qu’il qualifie de « mensonge et calomnie. »
Les informations provenant des coulisses des positionnements révèlent ce qui serait un « plan machiavélique » visant à écarter simplement l’élu le plus engagé du Bloc Républicain à Abomey-Calavi. Seul représentant de sa formation politique à avoir su défendre valablement les intérêts du BR et de la population dans la cité des Fofo Djaka au conseil municipal, le CM Zannou est visiblement considéré comme un obstacle pour certains ambitieux de la 25ème heure.
Son principal »péché » ? Son activisme constant. Le jeune élu s’est avéré omniprésent dans les œuvres sociales, notamment dans l’arrondissement d’Akassato, un travail de terrain essentiel pour maintenir l’ancrage du Bloc Républicain en vue des échéances de 2026. L’objectif avoué du BR étant de « prendre le contrôle de cet hôtel de ville, » la présence de Zannou sur le terrain pourrait déranger. Et pour cela, il faut l’écarter par tous les moyens.
L’affaire prend une dimension d’autant plus délicate qu’elle implique des figures du même parti. Augustin Zannou exprime clairement son mécontentement envers le député Nathanaël Sokpoekpé, tous deux appartenant à la même famille politique, qui ne le porte pas dans son cœur et veut le voir loin des postes à pourvoir à Abomey-Calavi.
Pour l’abattre politiquement, les méthodes seraient multiples et dignes d’une stratégie de « règlement de compte personnel » : ennuis judiciaires « montés de toute pièce, » utilisation de « conflits familiaux, » etc. En clair, tous les moyens seraient bons pour nuire à celui qui est le véritable défenseur des républicains et de la vision de son parti dans l’arène municipale à Abomey-Calavi. Une bataille qui ne fait que commencer.



