Un samedi de tous les calvaires comme si c’est au Bénin que le Christ avait été, les usagers de la route l’ont vécu avec sévérité et garderont certainement et longtemps des souvenir de cette folle journée de razzia des motos à deux roues au cours de laquelle les arguments n’ont pas manqué aux policiers pour les arrestations.
Et 24 heures après, cette information de soulagement de l’Ortb pour qui ont garé leur moto et non ceux qui se sont fait épingler : « La direction générale de la police républicaine a décidé de l’arrêt des contrôles initiés ce samedi 15 mai 2021. Il est accordé un moratoire de quelques jours aux usagers afin de permettre de se mettre à jour. Un communiqué précisera les nouvelles modalités de la répression. »
Or, il est pourtant simple de résorber le problème des motos sans plaque d’immatriculation si l’Anatt s’inspire de la stratégie utilisée il y a quelques années par la douane afin que les motos vendues soient déjà dédouanées. Donc, il suffit que le gouvernement oblige les opérateurs économiques ou vendeurs de motos à immatriculer toutes les motos avant toute mise en vente. Ainsi, des papiers de la douane que nous avons à l’achat des lots, nous passerons directement à motos en vente avec carte grise.
Donc des motos déjà immatriculées. Dans ces conditions, plus besoin d’une quelconque traque des policiers qui pourraient commencer à vaquer ailleurs que pour des traques de motos non immatriculées. Pour le reste déjà en circulation, la sensibilisation et autres vont contraindre les propriétaires à se conformer.
« Beaucoup de nos parents aux villages n’ont pas la plaque d’immatriculation non pas parce qu’ils sont de mauvais citoyens. C’est parce que le processus leur prend assez de temps. » A déclaré un citoyen interroger sur la question.
Enfin, avec de la sensibilisation aussi, les problèmes de port de casque et autres seront aussi résolus.
AY