(Résidence surveillée pour le père, dureté carcérale pour les enfants afin de leur soutirer des informations)
L’enfer est un euphémisme pour désigner le séjour carcéral des enfants Saliou Ali, Abdoul Oceni Ossa, Noureddin Bongo de qui les nouvelles autorités gabonaises veulent soutirer les informations sur les milliards dont ils sont accusés d’avoir dilapider du patrimoine de l’État gabonais.
Pendant que ces princes de la Young team vivent le martyre dans une prison publique comme de simples voleurs de poulet, le patriarche Ismaël Oceni Ossa, l’équivalent du Raspoutine du Kremlin, est convié à la boire aussi jusqu’à la lie. Gardé contre son gré dans sa maison comme un certain Yayi ici à Cotonou en son temps, le puissant Imam de la mosquée Hassan 2 et contraint de quitter la présidence du conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, croupit dans sa sorte de prison à ciel ouvert. Il lui est en effet reproché d’avoir ramassé à la pelle les ressources de l’État gabonais. Béninois d’origine, les récentes informations soutirées par force auprès des « Collégiens » mettent en difficulté plusieurs de leurs partenaires d’affaires ici à Cotonou et Porto-Novo. En attendant que la traque ne commence ici au Bénin, on peut se demander quelle est la véritable posture du gouvernement Talon face à cette situation faite à des ressortissants béninois en territoire gabonais.
À suivre
Aboubakar TAKOU