En présence des résultats obtenus dans l’Eau, l’Électricité, le Coton, les infrastructures routières, la qualité des micro-crédits, la couverture sanitaire, la lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes et les autres chantiers de la lutte contre la corruption ; pour un pays qui n’a pas découvert le Pétrole, l’Or ou l’Uranium, Patrice Talon mérite au regard de ces résultats obtenus en cinq ans, qu’on le suive dans ses recettes.
Pour le développeur béninois qui se confiait aux populations des communes qu’il a visitées, il n’a pas de mérites particuliers. Il a juste opéré un choix après un constat.
La question du développement a depuis les Indépendances, selon le président béninois, été omise par les politiques publiques au profit de la démocratie, des questions de liberté et de liberté de parole, au nom de la paix.
Mais plus de 06 décennies après, on continue de végéter sous le joug des mêmes problèmes séculaires qui piétinent royalement la Paix. Tout ceci parce que l’Afrique est toujours à la traîne à cause de la pauvreté.
Dans le même temps, les autres pays qui ont colonisé l’Afrique, ont eux, fait le choix du développement par la Bonne gouvernance. C’est pourquoi en accédant au pouvoir en 2016, l’opérateur économique bien au fait des questions économiques par sa formation, a pris sur lui de mettre un point d’honneur sur la gestion rigoureuse des recettes publiques pour l’adoption par notre pays du nouveau concept de » Comptons d’abord sur nos propres efforts de vaincre nos travers pour le développement « .
C’est tout le secret du président Talon. Il n’est pas un Japonais et n’a pas pu importer des Chinois pour remplacer ses compatriotes. Ce sont les mêmes Béninois enchaînés jusqu’à un passé récent par nos vilaines habitudes et pratiques, qui se révèlent aujourd’hui être les acteurs de nos résultats économiques si probants et pour lesquels le Benin fait aujourd’hui la fierté des pays africains.
Et c’est pour partager cette recette économique avec ses compatriotes, que le président Talon a, dans son périple de reddition de compte, insisté sur la nécessité de transformer tous les Béninois en gendarmes pour défendre et pour promouvoir la Bonne gouvernance, élément majeur et catalyseur du développement.
Pour les Béninois qui ont eu la fortune d’être nourris à cette dialectique entre Patrice Talon et son peuple tout au long de sa tournée, il n’y a pas meilleure école de bonne gouvernance que ces classes de Pèrèrè, N’Dali, Sinendé, Karimama, et Copargo.
Pour Abdoulaye Bio Tchané, son chef vient de lancer un nouveau discours du développement de l’Afrique. Même chose pour Samou Adambi pour qui nous sommes aujourd’hui comme des privilégiés de l’Afrique par notre chance d’avoir comme leader un président qui concilie si bien, rêve et réalisme à la fois, autour du développement.
L’honorable Rachidi Gbadamassi qui ne peut ne pas surprendre par ses excès dans ses positions, envisage et prie pour que son champion soit consacré, prix Nobel de la bonne gouvernance en Afrique.
Mais c’est madame Alimatou Badarou qui, au nom des femmes du Br, fera cette lumineuse réflexion :
« J’ai été particulièrement marquée par la sincérité du chef de l’Etat dans ses conseils. Il a simplement réveillé notre conscience. Il est en train de faire une prophétie de développement du Bénin qui passe nécessairement par la bonne gouvernance. Le Bénin pour sa vraie Renaissance a désormais besoin de veiller sur la démocratie, la liberté d’expression et surtout, sur la bonne gouvernance, seul gage de notre bien-être économique et social. »
Voilà qui est clair que le président Talon fait déjà des adeptes pour que la flamme allumée dans ce petit pays du Golfe de Guinée, mais grand par ses hommes dont le sérieux est mis en avant, ne s’éteigne.
De Copargo, Aboubakar TAKOU