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Politique

Pour un dégel de la crise politico-institutionnelle : Les conseils du politologue Richard Boni

« J’appelle à des rencontres de haut niveau en vue d’un dégel de la crise politico-institutionnelle qui perdure dans notre pays. Certaines rancœurs peuvent pousser  des  dirigeants à vouloir marquer le coup à leur adversaire en nommant des personnes quelques peu farfelus ou détestées par l’autre à des postes parfois sans responsabilités mais qui ont des significations et portent le visage de la crise. »

Dit le politologue Richard Boni qui continue d’attirer l’attention des politique béninois surtout ceux se réclamant de l’opposition sur les bonnes démarches à entreprendre. L’heure n’est pas aux critiques mais au rassemblement pour la construction de notre commune nation, le Bénin. C’est à ce idéal que l’homme appelle les Béninois où qu’ils soient. Par ailleurs, il rassure que son changement de positionnement n’est pas dû à quelque dossier pendant de la justice car il n’y en a pas. « Qu’il soit rassuré, je ne dois personne au Bénin et n’ai aucun dossier sinon que j’ai payé la Presse pour partager mes idées, faire la promotion de ouvrage et que j’envoie de l’argent à ma famille. » Confie-t-il mû par le souci d’œuvrer pour le développement du Bénin dans la dynamique de la politique du président Talon.

Cher.e.s terrien.ne.s,

En écoutant le doyen Basile Ahossi reprocher au chef de file de l’opposition le fait que ce dernier ai adressé des correspondances aux autres partis de l’opposition avec l’en-tête de son parti les fcbe, je me suis rappelé d’une critique que j’avais faite il y a quelques années au sujet de la loi sur le système partisan qui aboutissait à la désignation du chef de file de l’opposition par décret présidentiel.

Cette loi a permis la gêne que suscite aujourd’hui le fonctionnement de ce qu’on a voulu institutionnaliser.

En l’occurrence, le chef de file de l’opposition, sa nomination, n’a pas besoin d’être une tache supplémentaire à l’agenda du président de la république.

Ce sont les populations elles-mêmes où le peuple ou encore les électeurs eux-mêmes qui désignent le chef de file de l’opposition aux sorties des urnes.

Dans ce cas, après chaque élection, le gagnant venu second juste après le premier qui reçoit tous les lauriers, le second qui a le plus d’élus en nombre, s’il ne s’est allié dans une coalition ouvertement déclarée avec le premier, devient systématiquement son opposant et compte tenu de son nombre d’élu prend la tête de l’opposition et en devient le chef de file.

Toutefois, en devenant le chef de file de l’opposition il n’en est pas le représentant de facto puisque même au sein d’une opposition il peut avoir des  oppositions idéologiques et de valeurs. Par conséquent, le chef de file de l’opposition ne peut être une institution représentative de l’ensemble de l’opposition sur les questions partisanes. Mais il peut dans des conditions spécifiques définies avec ses paires, porter des messages à l’endroit du public ou du parlement et même de l’administration centrale (présidence). Il demeure par conséquent membre de son parti et a tous les droits et même le devoir d’envoyer des correspondances à ses pairs avec l’en-tête de son parti.

Ces erreurs législatives sont à corriger; et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’appelle à des rencontres de haut niveau en vue d’un dégel de la crise politico-institutionnelle qui perdure dans notre pays. Certaines rancœurs peuvent pousser  des  dirigeants à vouloir marquer le coup à —leur adversaire— en nommant des personnes quelques peu farfelues ou détestées par l’autre à des postes parfois sans responsabilités mais qui ont des significations et portent le visage de la crise.

Je voudrais exhorter encore une fois les uns et les autres à travailler à concrétiser ces rencontres en vue d’un dégel imminent et d’un rétablissement des valeurs institutionnelles au sein de ce qui s’apparente comme tel.

NB: je voudrais rassurer mon grand frère Coovi Bertin qui rappelait dans un audio, que si lors de mon passage à Cotonou, si j’y vais un jour, si j’avais des dossiers pendants devant la justice, je n’y échapperais pas à cause du fait que je révise mes positions ces temps-ci. Qu’il soit rassuré, je ne dois personne au Bénin et n’ai aucun dossier sinon que j’ai payé la Presse pour partager mes idées, faire la promotion de ouvrage et que j’envoie de l’argent à ma famille.

Par conséquent, s’il arrivait que je rencontre le chef de l’Etat lors de mon déplacement et je le ferai, je ne serai d’aucun embarras pour son autorité.

Je ne dois personne, je sais créer des entreprises et les fermer quand ça me tente même si certains abrutis disent de moi que je suis gardien d’enfants, un seul service d’éducation d’enfant me rapportait autour de 17000$ par mois soit 12 millions à peu près et j’en avais trois jusqu’en 2016.

N’écoutez pas les tarés qui veulent vous faire croire qu’après les diplômes, il faut attendre un travail avec costume et cravate, réaménagez vos attentes.

Portez-vous bien,

Richard Boni Ouorou♥️

Politologue

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