*Il met en lumière le « précédent » des hommes d’affaires en politique
À l’approche des échéances électorales, les annonces de candidatures à la présidence du Bénin se multiplient. Mais pour le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement (SGAG) et porte-parole du Gouvernement, Wilfried Houngbédji, au cours de ses échanges avec la presse au siège du groupe de presse Le Béninois Libéré, ces déclarations, bien que légitimes, sont à relativiser.
Selon le porte-parole du gouvernement, l’ambition individuelle est tout à fait légitime. Cependant, il a rappelé que « ceux qui disent je suis candidat savent très bien qu’il y a une formalité substantielle à remplir, il y a une condition essentielle à remplir. » Il fait ici référence à la nécessité d’obtenir les parrainages requis. « Entre le vouloir et l’affirmer, il y a le pouvoir qui lui est charrié par la mise à disposition des parrainages nécessaires », a-t-il précisé.
Le SGG Houngbédji a illustré son propos en expliquant que « vous pouvez avoir 1 000 qui déclarent vouloir être candidat et à l’arrivée 5 qui obtiennent les parrainages et qui disent nous on le voulait, on a rempli les conditions maintenant on va compétir. » Il a ainsi invité à ne pas être « offusqué » par le nombre de déclarations de candidatures, saluant même le courage de ceux qui aspirent à succéder au Président Patrice Talon, dont le bilan « doit d’office donner à réfléchir à tous ceux qui viendraient après. »
Le « précédent » Patrice Talon et l’ouverture aux opérateurs économiques
Wilfried Houngbédji a également souligné que le Président Patrice Talon a établi un « précédent » important pour la classe politique béninoise : celui de la réussite d’un homme d’affaires à la tête de l’État. « De toutes les façons, le Président Talon aura mis en place un précédent : le précédent qu’on peut venir du monde des affaires et être un excellent homme d’État tant qu’on a l’ambition, la volonté et le courage », a-t-il déclaré.
Cette expérience « concluante » et ce « succès éclatant » pourraient inspirer d’autres opérateurs économiques à se lancer dans l’arène politique. Le SGG a imaginé que « demain, des opérateurs économiques vont prolonger cette aventure », en s’appuyant sur leur vision et l’appui des partis politiques pour obtenir les parrainages nécessaires.
AY