Dans un montage déguisé sous la forme d’une interview dont le but n’est autre que de vilipender la justice béninoise, le Libanais Stéphane Safieddine qui dit avoir été escroqué par notre compatriote Kgb, au lieu de dire les circonstances dans lesquelles tout s’est passé, n’a de bouche que pour s’attaquer à la justice de notre pays. Dans quelle affaire légale a-t-il pu se faire dépouiller du montant qu’il réclame ?
Ce qu’il dit vouloir acheter au Bénin à concurrence de ce montant est-il légal ? Si oui où avait-il les yeux quand ses collègues d’affaires le plumaient à ce point ? Tant de questions qui montrent combien cet homme à problèmes est bien coupable de ce qui lui est arrivé tant son penchant pour l’argent et les opportunités faciles, est grand.
La justice béninoise qui a été trop juste pour condamner un ressortissant béninois à son profit, ne mérite pas qu’il vienne la juger dans les médias. Et le fait d’interpeller le président Talon à qui il dit dans l’interview avoir envoyé deux correspondances sans suite est une pression abjecte sur l’autorité présidentielle. Dommage que ce soit un média appartement à des proches du chef de l’État Patrice Talon qui prête sa voix à cette machination visant à salir la justice béninoise et le premier magistrat du Bénin.
On n’a juste envie de demander au sieur Safieddine ce qu’il a fait à ses collègues d’affaires pour qu’ils séquestrent sa fille aînée au Liban. Trop de dossiers pour un homme qui ne vit que de combines louches et qui a le culot de vouloir s’offrir la justice béninoise à son banquet de diable.
À suivre dans nos prochaines parutions.
Aboubakar TAKOU