(Les ministres de l’Intérieur, de la Décentralisation et les préfets interpellés)
Le président Patrice Talon est un visionnaire. Malheureusement, il est mal compris, aussi bien par certains que, aussi curieux que cela puisse paraître, par ses collaborateurs. Ce n’est pas parce que le président Talon est contre les arnaqueurs, communément appelés « Gaymen », qu’il a ordonné qu’on mette fin à leurs agissements. Ce n’est pas non plus parce qu’il tient tant à l’image de notre pays aux yeux des pays dont les ressortissants sont escroqués par ces « Gaymen ».
Les motivations du président de la République sont plus révolutionnaires et visionnaires. Le chef de la Rupture pense à notre pays, à la formation de ses enfants, condition sine qua non pour son développement. Avec ce qui se passe aujourd’hui, le Bénin manquera de tout dans 10 ans. Déjà malade d’une main-d’œuvre de qualité, il arrivera un temps où nous n’aurons plus de mécaniciens, de soudeurs, de peintres auto et bâtiment. Bref, nous n’aurons plus rien. Il nous sera même difficile de trouver des coiffeurs pour nous tondre la tête. Tout ceci parce que les formateurs n’ont même plus de jeunes disposés à apprendre. Ces enfants choisissent tous d’aller dans la voie facile de l’arnaque. Comme on le disait précédemment, ils ont même débloqué un autre niveau : les « présidents », comme on les appelle, recrutent parmi les jeunes de moins de 16 ans qu’ils initient à cette pratique. Et leur nombre ne fait qu’augmenter. Du coup, la lutte menée par la police républicaine, l’OCRC et le CNIN perd de son effet dissuasif. Seule une coproduction de traque entre le ministre de l’Intérieur et celui de la Décentralisation peut aider à sauver les meubles. Pour cause, la pègre est bien tapie dans nos maisons de location. Ces jeunes sont bien connus et protégés par les propriétaires de maison.
À leur tour, ils profitent de la complicité des délégués qui feignent de ne rien savoir de la réalité. Une commission conjointe, préfets, maires, CA et délégués de quartiers, suffit à débusquer le nid des « Gaymen » pour une lutte plus efficace. Car tout le monde prospère dans cette activité. Certains sous le couvert de tiktokeurs, avec comme exemple la célèbre tiktokeuse qui raconte partout sortir avec des ministres et des autorités haut placées.
À suivre !
Aboubakar TAKOU