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Takou

Question orale avec débat sur le salaire de Talon et de ses ministres

L’OPPOSITION CAFOUILLE DANS SES FAUX COMBATS

(C’est maintenant établi que l’opposition n’a plus rien à reprocher à la Rupture)

À quelques semaines de la fin du mandat du président Patrice Talon, où l’opposition devrait se concentrer et s’armer pour convaincre les Béninois de l’opportunité d’une alternance, les hommes de Boni Yayi et du président Éric Houndété s’amusent. Ils viennent, sous la plume de l’He Kamel Ouassagari, de poser au gouvernement des questions orales sur le salaire du président Talon, celui de ses ministres, ainsi que de certains DG et présidents d’institutions. Une question très éloignée de l’actualité cruciale de la préparation d’une alternance.
Car, à supposer même que l’actuel président ait installé un pipeline des caisses du trésor public à son domicile, pour le travail qu’il a abattu, le traiter de voleur n’aurait pas d’effets sur ce qui est important et très urgent pour l’opposition. Le bilan de la Rupture étouffe dangereusement les chances de l’opposition de s’imposer au soir des élections de 2026.
Pour que sa piqûre soit efficace et fasse mouche, le scorpion intelligent ne plante pas son dard dans la semelle dure de la godasse du soldat. Il cherche plutôt plus haut, dans la chair de sa jambe. Pour quelqu’un qui affiche la qualité du bilan du président Talon, ce n’est pas sur des questions de son salaire et de celui de ses collaborateurs qu’il faut le juger. Ce serait peine perdue. Pour un homme qui a fait en moins de 10 ans ce que les anciens présidents réunis n’ont pu réaliser en 50 ans, ce n’est pas avec ces querelles de foyer qu’on pourra entamer son image.
L’opposition devrait se doter d’un laboratoire, une cellule de réflexion digne de ce nom pour faire efficacement face au chef de la Rupture.
Le risque que les Béninois accueillent cette « dinguerie » de l’opposition par : « Il peut même se servir de la moitié du budget de l’État comme salaire, il a beaucoup fait pour ce pays », est trop fort.
Comme l’a dit feu le professeur Momby, l’opposition au régime du président Talon doit changer de lame. Celle qu’elle utilise dans ce registre ne pourrait même pas couper du pain.
Les quelques Béninois qui continuent d’exprimer leur aigreur par perte de privilèges égoïstes sous la Rupture, en claironnant le retour de Yayi aux affaires, ne se retrouveront même pas dans cette affaire de questions orales.
Vivement un Rachidi Gbadamassi pour définir un nouveau curriculum pour l’école politique du parti LD. Les étudiants d’Éric Houndété en ont vraiment besoin.

Aboubakar TAKOU

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