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Politique

Réformes pour la protection de la femme : Le gouvernement clarifie

Au détour d’une conférence de presse co-animée par les ministres Benjamin Hounkpatin, Maxime Quenum, Véronique Tognifodé et le secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji, à la Salle Jaune du ministère des affaires étrangères dans la soirée du lundi 25 Août 2021, des clarifications ont été apportées par rapport aux récentes lois votées au parlement béninois dans le cadre de la protection de la femme.

Le porte-parole du gouvernement a reprécisé le contexte de ladite conférence qui était en direct sur divers canaux digitaux du gouvernement. Pour lui, ces lois sont des projets de lois. A l’occasion, les ministres ont à tour de rôle expliqué le bien-fondé du vote de la légalisation de l’avortement au Bénin, de répression des infractions commises à raison de genre et celui relatif au code des personnes et de la famille.

Le Ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin est revenu sur les conditions particulières et restrictives d’interruption volontaire de grossesse mentionnées dans  l’article 17 du projet de loi modifiant la loi 2003-04 du  03 Mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction. Le cas qui défraie la chronique n’est pas occulté par le ministre qui notifie qu’en cas de dépression morale, financière, matérielle ou éducationnelle qui portera atteinte au travail de la dame porteuse de la grossesse, elle peut demander une interruption volontaire de grossesse. Dans son commentaire, la loi n’a pas donné de pouvoir aux mineures d’avorter mais elles ont plutôt besoin d’une autorisation parentale. Ce qu’a renforcé Véronique Tognifodé, ministre des affaires sociales et de la microfinance  quand elle dit que le renforcement de toutes ces lois et leur modernisation pour améliorer la condition de la fille et de la femme dans notre pays, constituent un tournant historique dans la lutte pour les droits de la femme en général.

Pour elle, l’Institut national de la femme est dotée de pouvoir et sera la structure qui recevra les dénonciations des plaintes et pourra se porter partie civile devant les juridictions ordinaires et spéciales. Il pourra veiller à la disponibilité des centres d’accueil, d’hébergement transitoire, d’appui (psychologique, médical, juridique).

Quant au garde des sceaux, ministre de la justice Maxime Quenum, la loi relative aux codes des personnes et de la famille apporte des innovations notamment la reconnaissance mutuelle des parents qui est désormais une passerelle pour les fiançailles en République du Bénin. Pour lui, le Bénin est loin de légiférer sur l’homosexualité. Après cette étape, les professionnels des médias ont adressé des questions aux membres du gouvernement pour plus d’éclaircissement.

Hilbert EDAH

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