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Politique

Règlement de compte politique entre le BR et l’Up le renouveau : Pourquoi médiatiser une suspension qui bénéficie d’un recours ?

(Le jeune Amos Langanfin Glèlè, victime de son appartenance au Br de Abt)

Qui veut tuer son chien l’accuse de rage, dit-on. C’est ce qui joue actuellement avec l’annonce de l’exclusion de la commande publique au Bénin pour 5 ans, de la Personne responsable des marchés publics (Prmp) de l’Agence nationale de promotion des patrimoines et le développement du tourisme (Anpt) Amos Langanfin Glèlè, pour des irrégularités présumées à travers une décision de l’Armp en date du 19 janvier 2023.

De quoi il est question, dans un dossier où un recours est en cours, la direction de l’Armp manipulée par des individus retraités politiques se permet d’exclure une PRMP qui a décidé d’appliquer les textes en vigueur qui régissent le fonctionnement de son métier. Faut-il rappeler que Amos Langanfin est un cadre du ministère des Finances ayant déjà servi plusieurs postes de responsabilité avec compétence et Professionnalisme et qui ne peut se permettre de tomber si bas.

Et pour cause, devrait-on sortir cette décision alors que la procédure bénéficie d’un recours. Mieux, alors qu’il y a quelques soucis, Amos Langanfin a sollicité l’avis de l’Armp et qui a fini par lui répondre sur la conduite. Après cela, il a fait son rapport final et l’a transmis à la Direction nationale du contrôle des marchés publics. Mais fait bizarre, jusqu’à l’heure où nous allons sous presse, Amos Langanfin n’a pas eu le retour de cette direction pour savoir si son rapport déposé est entériné ou pas. Or, dans la procédure, c’est quand la Direction nationale du contrôle des marchés publics valide les résultats de la Prmp que ce dernier peut notifier ses résultats au soumissionnaire du dossier. Ici, il n’y a pas eu de retour, n’a encore eu la validation de ses résultats. Du coup, il ne peut pas y avoir de notification.

Mais on  feint d’oublier ce principe cardinal et on trouve des choux sur le crane du chauve en disant que depuis la procédure traine et qu’il n’a pas fait des notifications. Ou qu’il n’a pas répondu à temps à un soumissionnaire qui a demandé des informations alors que dans la législation, par rapport à ce genre d’information, il n’y a aucun délai prévu. Voilà ce que Séraphin Agbahoungbata, président de l’Autorité de régulation des marchés publics et sa clique, ont trouvé à coller à Amos Langanfin pour prononcer son exclusion de la commande publique au Bénin pour 5 ans l’exclusion. On est où là ? Pas dans le Bénin du président Talon en tout cas.

Pour des spécialistes, cela sort de l’ordinaire, car si éventuellement, on devrait sanctionner Amos Langanfin, cela ne peut qu’être qu’un simple avertissement pour n’avoir peut-être pas répondu à un courrier à temps.

Amos Langanfin, l’animal à abattre

Ce qu’il faut retenir dans cette affaire, c’est une bataille politique qui se joue et à laquelle  le président de l’Autorité de régulation des marchés publics Séraphin Agbahoungbata, prête bien flanc pour ses airs de l’Union progressiste le renouveau. Pour Séraphin Agbahoungbata et ses amis de l’Up le renouveau qu’il a appuyé sur le terrain pour les législatives, Amos Langanfin Glèlè doit payer cher son appartenance au Bloc républicains pour lequel il était candidats dans la 24ème circonscription électorale contre la clique Lazare Sèhouéto. Mesurant les 12.000 voix recueillies par le républicain, il faut lui briser les ailes afin qu’il ne leur crée pas de problèmes en 2026. C’est pourquoi cette célérité dans cette exclusion avec Séraphin Agbahoungbata qui est loin de toute neutralité alors qu’il sait bien que Amos Langanfin peut faire des recours. 

Jeune intrépide et compétent, Amos Langanfin est une valeur au service du Br de Abdoulaye Bio Tchané qui énerve et qu’on refuse de voir déployer tout son talent pour le parti du cheval cabré. Et les nombreuses menaces, par-ci par-là, témoignent de cette cabale orchestrée contre lui et d’autres avec l’instrument de Séraphin Agbahoungbata.

 En tout cas, avec des sanctions tous azimuts de l’ARMP contre les cadres de l’administration publique, le président Patrice TALON doit discipliner le Président de ARMP et ses associés au risque de voir l’ARMP dans un champ autre que celui pour lequel elle est destinée.

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