Ceux que le président Houngbédji invite à sa fatwa personnelle contre le président Talon dans l’espoir d’un retour à nos vieilles et vilaines habitudes, le retour du PRD dans son patrimoine ; doivent-ils croire ou non au vieux rêves ?
La question est aujourd’hui fouettée dans tous les sens et suffisamment agitée par l’ancien président de l’Assemblée nationale pour faire croire à ses obligés à cet hypothétique retour. Sans le PRD, maître Adrien Houngbédji est fini. Enterré vivant, il l’est sans ce fonds de commerce politique. Le président Houngbédji, qui vient de tout perdre de son patrimoine économique dans ce divorce avec son ex-femme Adélaïde Houngbédji, veut coûte que coûte s’accrocher à l’idée d’un retour de son parti.
Mais la dissolution du PRD est malheureusement actée. Le PRD n’existe plus. C’est l’anecdote du comprimé effervescent tombé dans un seau d’eau : impossible d’en espérer même des traces. Sauf à utiliser la liqueur de Fehling dans ce seau, comme pour mettre en évidence les molécules de glucose, en espérant cette réaction chimique rouge-brique : présence de sucre.
Ayant en partage avec son aîné, maître Adrien Houngbédji, la rigueur dans le montage des dossiers judiciaires, le président Djogbénou avait pris soin de bétonner la dissolution de l’arc-en-ciel. Il savait que tôt ou tard, maître Adrien Houngbédji allait changer de visage et commencer par critiquer l’UP-R, afin de laisser leur filer entre les doigts le fameux PRD.
Mais c’est trop tard. Le PRD est parti et n’a même plus la chance de revenir, fût-ce en momie égyptienne. Ceux qui continuent de rêver n’ont qu’à se faire asperger le visage pour sortir de ce sommeil artificiel.
Même l’alcoolique qui boit pour oublier ses soucis revient toujours les voir intacts après l’effet de l’alcool.
Plus de rêve donc ! Le PRD est parti. Fini dans une dissolution totale où même ses molécules ne sont plus perceptibles ou récupérables.
Aboubakar TAKOU