Conséquence d’une parfaite méconnaissance des procédures parlementaires, certains activistes ont agité l’absence de la proposition de loi Assan Seibou, des travaux de la conférence des présidents hier, mardi 13 février 2024, à l’Assemblée.
Pour ces adaptes de l’intoxication, la rencontre d’hier devrait coûte que coûte parler de la proposition déposée par le député Br Assan Seibou. Ou, évoquer tout au moins, l’objet de l’injonction de la Cour constitutionnelle au parlement.
La réalité est tout autre. La rencontre d’hier n’avait d’objet que pour parler des accords de prêts quand on sait que dans la nouvelle donne, l’Exécutif a 90 jours pour informer le parlement, de ces accords.
Donc, rien n’avait été programmé pour évoquer des sujets comme la révision du code électoral conformément aux injections de la Cour et éventuellement l’étude de la proposition de loi portée par le Br à travers son député, Assan Seibou.
La procédure en la matière, tout aussi complexe, est, on ne peut plus claire pour ceux qui en ont la culture. Toute chose à ne pas assimiler avec un abandon du projet par l’écurie Br dirigée par le président Abdoulaye Bio Tchané.
La procédure suit son cours pour l’étude, soit en session extraordinaire ou à quelque chose de plus normal, de cette proposition de loi portée par l’honorable Assan Seibou.
Que les préposés à l’intoxication pour diaboliser une proposition aussi limpide, se calment un peu. Quand on est dans le bien, le vrai, on ne s’agite pas autant.
Aboubakar TAKOU