Le Béninois Libéré
Image default
Société

Scandale judiciaire dans le dossier MEF Int : Justin Gbènamèto et sa décision chaotique sèment la zizanie

(Le magistrat est appelé à remettre de l’ordre dans le désordre qu’il a créé pour définitivement régler la situation)

Cela devrait finir par arriver, comme le disait Jean-Jacques Rousseau dans son livre « Du Contrat Social » : l’homme naît bon, mais c’est la société qui le corrompt. Vertueux et homme de Dieu qu’il soit, on ne peut imaginer un seul instant Justin Gbènamèto, être dans des magouilles ou bidouillage des décisions de justice.

Mais à bien y voir de près, on comprend mieux que sa qualité de magistrat et surtout son titre de président de la cour d’appel ne l’ont pas empêché d’entacher son honnêteté dans la gestion de certains dossiers, comme avec le dossier MEF Int à la Cour d’appel de Cotonou qui continue de faire couler beaucop d’encre et de salive. En effet, les choses ont pris une nouvelle tournure, depuis que le magistrat Justin Gbènamèto a changé la décision de justice rendue dans le contentieux qui a cours à la Mission évangélique de la foi internationale (MEF Int). Ce qui a suscité des débats et des polémiques dans les milieux profanes et judiciaires et ceci alimenté par les frondeurs dans le dossier.

Comme nous l’avons expliqué dans notre précédent article, Augustin Gbedjinou Sossa Toudji, président fondateur de l’église, a déjà déposé une plainte contre le magistrat Gbènamèto à l’Inspection des services judiciaires (ISJ) pour dénoncer ce comportement du président de la cour d’appel de Cotonou qui n’honore en rien la justice béninoise. Ce qui fait que c’est maintenant conpliqué à la MEF Int. Les choses s’aggravent. Or on pensait déjà avoir rangé cette histoire au placard. Malheureusement, cela refait encore surface parce que le magistrat Gbènamèto se donne le luxe de contredire sa propre décision antérieure.

Effectivement, le litige concerne la direction de MEF Int, objet d’un conflit entre le président fondateur Augustin Gbedjinou Sossa Toudji et les sieurs Dieudonné Noukounyeflin, Guy Didier Prince, Ulrich Akogbé et Anatole Akoueté. Le 27 janvier 2023, la Cour d’appel de Cotonou a rendu un arrêt n°002-CH-PD-CIV/2023 dans lequel elle a annulé tous les actes et décisions « illégaux » pris par le groupe des quatre personnes, le G4, l’autre partie au procès. L’arrêt a expressément reconnu qu’Augustin Gbedjinou Sossa Toudji est le seul président de l’association dénommée Mission évangélique de la foi internationale (MEF Int).

Ainsi, le bénéficiaire de la décision a entrepris des démarches pour l’exécution de l’arrêt rendu par la Cour d’appel. Ce qui est d’autant normal. Mais le G4 ne s’est pas avoué vaincu et a déposé le 06 février 2023 une requête au secrétariat de la Cour d’appel. Cette requête a ouvert la voie à un jonglage judiciaire qui a mis à l’épreuve le président de la Cour d’appel, le magistrat Justin Gbènameto. Ce dernier n’a pu rien faire pour échapper aux pressions venant du G4 en allant contre la première décision qui est venue mettre de l’huile sur le feu. Voilà qu’il risque maintenant de se brûler grave s’il ne joue pas vite aux sapeurs-pompiers parce que le fondateur de Mef Int ne compte pas le lâcher d’une semelle sans que justice ne soit rendue, sans que le droit ne soit objectivement.

Tout simplement parce que suite à la requête du G4, le magistrat Justin Gbènameto a pris, le même jour, soit le 06 février 2023, une ordonnance de mise en sursis de l’exécution de l’arrêt du 27 janvier 2023 qui rétablissait Augustin Gbedjinou Sossa Toudji dans ses pleins droits de président de Mef Int. Le G4 sera donc autorisé, par une ordonnance prise par Justin Gbènamèto, à assigner Augustin Gbedjinou Sossa Toudji pour avoir une interprétation de l’arrêt du 27 janvier 2023. Et c’est là que le magistrat Gbènamèto a vraiment péché.

De plus, les sources informent que c’est le magistrat Justin Gbènamèto qui a présidé lui-même la chambre ayant rendu l’arrêt du 27 janvier. Alors à quoi joue-t-il ? Les termes de l’arrêt du 27 janvier sont pourtant clairs. Même dans les milieux judiciaires, il est difficile pour les spécialistes de comprendre la logique qui sous-tend ce choix du président de la Cour d’appel, Justin Gbènamèto dans ce dossier sur lequel on ne devrait plus revenir et qu‘on refuse de voir tel quel.

Maintenant, les frondeurs ont trouvé quartier libre pour fatiguer le fondateur Augustin Gbedjinou Sossa Toudji, profitant de l’ordonnance de mise en sursis pour semer la zizanie. Mais comme celui qui marche dans la lumière n’a peur de rien, alors pour que la vérité triomphe, le pasteur Augustin Sossa Toudji a déjà saisi l’Inspection des services judiciaires d’une plainte pour connaître du dossier. Et d’ici à là, des têtes vont tomber.

De toute façon, comme on est encore dans l’attente, c’est le moment ou jamais pour Justin Gbènamèto de revenir sur ces pas et corriger son erreur. Parce que l’erreur est humaine et il n’est jamais tard pour mieux faire. À bon entendeur, salut.

Nel Charbel KOFFI

Articles Similaires

Don de livres aux Ceg Founougo et Kokey dans la commune de Banikoara : Le soutien du PAM Sabi Goré BIO ALI aux apprenants

Akkilou YACOUBOU

Violence conjugale et viol sur mineure : Un agent de sécurité déposé en prison

Akkilou YACOUBOU

Cantine scolaire au Bénin : L’école primaire publique de Houégba cambriolée

Akkilou YACOUBOU

Laisser un commentaire

* En utilisant ce formulaire, vous acceptez le stockage et le traitement de vos données par ce site Web.

Le Béninois Libéré

GRATUIT
VOIR