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Politique

Sévère réquisitoire contre la mauvaise manière de l’Up d’aborder la question de la jeunesse à leur récent séminaire : Les vérités de Jacques Ayadji

(Qui a dit qu’on ne peut pas dire la vérité sous la Rupture ?)

Ceux qui pensent que la liberté d’expression n’est plus d’actualité au Bénin, n’ont qu’à réviser leur position. La liberté d’expression est bien différente du terrorisme. Et pour cause,  il suffit de suivre les vérités du président du Moele-Bénin, Jacques Ayadji chez notre consœur, ‘’Reporter Bénin Monde’’ sur le dernier séminaire des responsables de l’Up pour comprendre qu’on peut bien dire ce qui est sans courir le risque de tomber sous le coup de la loi.

En effet,  le chef des Élites engagées n’a pas du tout apprécié que les panelistes à ce forum de l’Up, se bornent à condamner la jeunesse béninoise sans vraiment chercher à situer les responsabilités.

Pour Jacques Ayadji au micro de notre consœur, l’heure n’est plus aujourd’hui, au procès d’intention visant à invectiver notre jeunesse, au motif qu’elle n’est pas d’étoffe à remplacer la vieille garde. Car il ne s’agit pas de remplacer les jeunes par les vieux, mais de remplacer nos travers par la vertu, laquelle est le véritable socle d’un développement réel de l’Afrique en général et du Bénin en particulier.

Se basant sur des faits réels, le contradicteur des cerveaux de l’Union progressiste, se demande, à juste titre, ce que les aînés ont bien enseigné aux jeunes pour espérer d’eux, qu’ils soient en phase des normes morales qui fondent le patriotisme et le militantisme en politique.

Par exemple, que nous a apporté la privatisation du système éducatif née du renouveau démocratique pour la formation patriotique du jeune béninois pour attendre de lui qu’il soit un citoyen de conception comme levier du développement socio-économique de notre pays ?

Pourquoi se borner à juger des jeunes qui, pour revendiquer leurs propres droits, exigent d’être payés pour le faire? Le ver est dans le fruit. Mais il faut chercher à renforcer les défenses du fruit, l’éloigner du ver au lieu de condamner pour condamner, qu’il soit impropre à la consommation parce que contenant un ver.

C’est pourquoi, Jacques Ayadji préconise le diagnostic à la condamnation. Pourquoi les jeunes sont-ils aujourd’hui incapables d’être à l’image de leurs aînés formés à l’école du militantisme populaire ? Que faut-il faire maintenant pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être en attendant de « fabriquer » à l’avenir, des Béninois capables de porter les défis de l’heure ?

Le numéro 1 du Moele-Bénin mise plutôt sur l’éducation, l’éducation nationale dans sa nouvelle approche pour apporter solution à ce problème. Et l’ancien syndicaliste dans sa verve faite de réquisitoires contre ce qui ne va pas, de préciser que l’heure n’est plus aux critiques inutiles. Il faut poser le bon diagnostic pour espérer trouver la panacée au problème.

Et se référant aux classes du Moele-Bénin qui doivent faire école au sein de toutes les formations politiques, dans les familles, Jacques Ayadji se félicite de ne pas désespérer tant qu’il y aura une petite volonté des uns et des autres pour s’investir résolument dans cette dynamique faite de  pédagogie.

Cet exposé du président du Moele-Bénin à travers cet entretien à notre consœur, devrait être édité à l’imprimerie nationale pour servir de manuel didactique à la formation pointue du Béninois de demain.

Aboubakar TAKOU

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