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Economie

Supposé endettement excessif du Bénin : Des précisions rassurantes sur la stabilité financière du pays

(L’économie béninoise en bonne santé pour le bonheur des populations)

Sur l’initiative des députés ‘’Les Démocrates’’, une série de questions orales avec débat a été adressée au gouvernement relative à la restriction du pouvoir de contrôle de l’Assemblée nationale en matière de conventions de financement soumises à ratification.

Et c’est dans ce cadre, qu’ils estiment que le Bénin s’est trop endetté de 2016 à 2023 sans aucune possibilité pour la représentation nationale de contrôler véritablement ce que le pays enregistre comme dettes. Pour eux, ces dernières années les dettes du pouvoir en place encourent un risque majeur pour l’économie et le système financier du pays. « L’encours de crédit du Bénin depuis 1960 jusqu’à mars 2016 était de 2101 milliards. Mais lorsque vous prenez l’encours de crédit de 2016 en 2023 ça faisait 6500 milliards environ dans cet intervalle de 7 ans soit une augmentation de 4500 milliards. Environ le double du crédit qu’on a eu dans un intervalle de 56 ans. De 1960 à 2016, 2011 milliards. De 2016 à 2023, un accroissement de 4500 milliards. » A laissé entendre le député Les Démocrates Habibou Woroucoubou.
Cette préoccupation à laquelle le gouvernement a largement répondu a été le sujet de débat de l’émission 5/7 du lundi dernier où le député de l’Upr Réginal Koumagbéafidé a éclairé la lanterne à son collègue député Habibou Woroucoubou auteur de ces questions et tout le groupe parlementaire Les Démocrates.
Contrairement à ce que les députés LD ont cru et pensaient, le gouvernement de la rupture n’a engagé le pays dans aucun endettement hors norme qui pourrait hypothéquer l’avenir de la génération montante. A contrario, le gouvernement Talon est toujours dans les normes de l’endettement. Mieux, les endettements du gouvernement ont véritablement changé le visage du Bénin dans tous les secteurs d’activités avec des projets phares pour surtout sortir la jeunesse béninoise des griffes du chômage.
Tout comme le député Habibou Woroucoubou, le député Upr a confirmé ses propos qui stipule que « l’objectif de la dette, c’est de pouvoir permettre de financer l’économie d’abord et de pouvoir créer de la richesse. Plus vous créez de la richesse, plus vous allez réduire votre appétit pour la dette parce que les investissements vont générer des revenus qui vous permettent de limiter l’encours à la dette. Mais si à chaque instant la dette augmente vous ne voyez pas cette création de richesse qui permet de limiter l’appétit pour la dette.»

Mais, il a attiré l’attention de son vis-à-vis sur le fait que tous les projets du gouvernement déjà achevés, en cours et ont pour base fondamentale de créer de la richesse pour limiter le recours à la dette et assurer l’épanouissement des populations. Plus loin, il ajoute que notre pays de 1960 et le Bénin tel qu’il est aujourd’hui, il y une grande différence car tout d’abord la population a évolué et l’autre PIB a beaucoup progressé. Ensuite, les besoins ne sont plus du tout les mêmes comme en 2016.

Pour le député Réginal Koumagbéafidé, la procédure de ratification des accords de financement telle que consacrée par l’article 108 de la Constitution, est plutôt une grande avancée dans la dynamique de développement du Bénin parce que cela facilite la tâche au gouvernement qui ne craint plus des blocages au Parlement au risque de perdre des financements pour des projets importants au Bénin. Dans sa mise au point, il a fait comprendre que « Depuis la nuit des temps dans notre pays, ce n’est que le chef de l’Etat qui ratifie. La modification intervenue n’a pas accordé le pouvoir de ratification au Chef de l’Etat. Ce n’est que le chef de l’Etat qui le faisait et qui continue de le faire. Seulement que le parlement qui autorisait en amont. Le parlement n’a jamais ratifié un accord de prêt. »

Vignon Justin ADANDE

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