(Les maires entre solidarité politique et conscience collective ?)
La suspension du chef d’arrondissement de Golo-Djigbé, Sètondji Boco, continue de faire des vagues. À la suite de cette décision controversée, le préfet du département de l’Atlantique a convoqué une réunion extraordinaire du Conseil départemental de concertation et de coordination (CDCC) ce vendredi 21 mars 2025 à 9h. L’objectif ? Examiner le dossier de suspension envoyé par le maire de Calavi, Angelo Ahouandjinou, dans un rapport circonstancié daté du 7 mars 2025 et adressé au préfet le 10 mars 2025.
Conformément au décret n°2022-113 du 16 février 2022, le CDCC est l’organe de réflexion sur les stratégies de développement local durable. Composé du préfet, des maires, de leurs adjoints, des secrétaires exécutifs des mairies et des présidents des commissions permanentes, ce conseil se retrouve aujourd’hui face à un dilemme : valider la suspension de Sètondji Boco ou plaider pour sa réintégration.
Un dossier fabriqué ? Les zones d’ombre du rapport du maire de Calavi
Le rapport du maire Angelo Ahouandjinou, qui a servi de base à la suspension de Sètondji Boco, soulève de nombreuses questions. Les accusations portées contre le chef d’arrondissement sont-elles fondées ou relèvent-elles d’une cabale politique ? Les membres du CDCC devront examiner ce dossier avec rigueur et impartialité, car derrière les mots se cachent des enjeux de pouvoir et de rivalités locales.
Sètondji Boco, connu pour son engagement envers sa communauté, se retrouve aujourd’hui dans une position fragile. Sa suspension a choqué de nombreux habitants de Golo-Djigbé, qui voient en lui un leader dévoué et intègre. La question se pose : cette suspension est-elle justifiée ou s’agit-il d’une manœuvre pour écarter un acteur gênant ?
Solidarité politique ou conscience collective ? Le dilemme des maires
Tous les maires des huit communes du département de l’Atlantique appartiennent à la mouvance présidentielle. Face au dossier de Sètondji Boco, vont-ils faire preuve de solidarité avec le maire de Calavi, Angelo Ahouandjinou, ou vont-ils écouter leur conscience et défendre l’intérêt général ?
La réunion du CDCC est un test pour ces élus. Agiront-ils en responsables, en tenant compte des réalités locales et des aspirations des populations, ou se laisseront-ils guider par des considérations partisanes ? La décision qu’ils prendront aujourd’hui aura des répercussions sur leur crédibilité et leur légitimité aux yeux des citoyens.
Sètondji Boco : Un homme, une vision, une communauté
Sètondji Boco n’est pas seulement un chef d’arrondissement ; il est un symbole pour la communauté de Golo-Djigbé. Son travail acharné pour le développement local, son accessibilité et son intégrité lui ont valu le respect et l’affection de nombreux habitants. Sa suspension a créé un vide et suscité l’inquiétude parmi ceux qui voient en lui un pilier de leur développement.
Les membres du CDCC doivent se rappeler que derrière ce dossier, il y a un homme, une famille, et une communauté entière qui compte sur leur sagesse et leur impartialité. La décision qu’ils prendront aujourd’hui ne sera pas seulement administrative ; elle sera humaine.
Agir en âme et conscience : Un appel à la responsabilité
Les membres du CDCC sont invités à agir en leur âme et conscience. Ils ont le pouvoir de rétablir la justice et de montrer que les institutions locales sont au service des populations, et non des intérêts particuliers. En défendant Sètondji Boco, ils défendront aussi les valeurs de transparence, d’équité et de dévouement qui doivent guider toute action publique.
Il est temps de rappeler que les décisions prises aujourd’hui auront des conséquences demain. Chaque acte posé suit son auteur comme une ombre, et l’histoire retiendra ceux qui auront choisi le côté de la justice et de l’intégrité. Comme le dit l’adage, « il y a hier et aujourd’hui, mais personne ne doit perdre de vue qu’il y a aussi demain. Et les actes que chacun pose le suivent comme son ombre jusqu’à son départ pour l’Orient éternel… et même au-delà ».
L’avenir de Golo-Djigbé entre les mains du CDCC
Alors que le CDCC se réunit ce vendredi 21 mars 2025, l’avenir de Sètondji Boco et de la communauté de Golo-Djigbé est en jeu. Les membres du conseil ont une occasion unique de montrer que les institutions locales sont capables de résister aux pressions politiques et de défendre l’intérêt général.
Nos équipes suivront de près l’évolution de la situation et rendront compte des décisions prises. En attendant, une question demeure : le CDCC choisira-t-il la voie de la justice ou celle de la complaisance ? La réponse appartient à ses membres, mais l’histoire, elle, jugera.
AY