Porté par un discours historique sur l’intégration sous-régionale salué par une standing ovation au sommet de la CEDEAO, le Président Patrice Talon enchaîne les actes diplomatiques forts. Après une étape cruciale en Côte d’Ivoire auprès d’Alassane Ouattara, le voilà au Brésil, où il rencontre Luiz Inácio Lula da Silva. Une tournée symbolique qui confirme son ancrage dans la lignée des grands défenseurs de la mémoire noire.
Tout commence par un moment d’éloquence remarqué : au sommet de la CEDEAO, Patrice Talon captive l’assemblée par sa vision ambitieuse de l’intégration africaine. Son plaidoyer, ovationné debout par ses pairs, résonne comme un appel à l’unité retrouvée. Sans tarder, le chef de l’État béninois prend la direction d’Abidjan pour renforcer les liens bilatéraux avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Cette escale stratégique pose les bases d’une coopération revitalisée entre le Bénin et la Côte d’Ivoire.
Mais c’est vers une destination plus lointaine, et symboliquement puissante, que Talon se tourne ensuite : le Brésil. Arrivé à Brasilia le 24 juin 2025, il y est accueilli avec les honneurs par les autorités brésiliennes. Loin d’être une simple visite protocolaire, ce déplacement auprès de Lula incarne des objectifs nobles : ressouder les fils de la mémoire noire, honorer l’histoire commune des peuples africains et afro-descendants, et bâtir des ponts concrets entre les deux nations.
Cette mission s’inscrit dans la continuité d’une première rencontre entre les deux présidents en mai 2024, où des accords structurants (agriculture, culture, sécurité) avaient été signés. Surtout, c’est lors de ce précédent séjour qu’avait émergé l’idée d’une loi historique pour les Afro-descendants – texte adopté par le Bénin en 2024, reconnaissant leurs droits et leur héritage. Un acte pionnier qui illustre la philosophie de Talon : bien plus qu’un panafricaniste, il est un combattant acharné de la défense et de la restauration de l’identité noire.
Jour après jour, Patrice Talon pose des gestes qui le placent dans la cour des géants de la cause noire. À l’image d’un Aimé Césaire, d’un Marcus Garvey ou des figures historiques ayant marqué la lutte pour la dignité africaine, il œuvre à réhabiliter une histoire trop souvent effacée. Son combat ? Redonner au peuple noir la fierté de son patrimoine et de ses valeurs, tout en offrant au monde une autre narration de l’Afrique.
Cette visite au Brésil, terre de la plus forte diaspora africaine, en est le témoignage éclatant. Accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, Talon y enracine une « diplomatie mémorielle » ambitieuse, fondée sur la justice historique et la solidarité. Il ne se contente pas de renforcer la coopération Sud-Sud ; il incarne l’héritage vivant des grands leaders noirs, déterminé à écrire un nouveau chapitre – où le Noir se réapproprie son récit et sa grandeur.
Chaque étape de Patrice Talon dessine le portrait d’un dirigeant hors norme. Héritier spirituel des géants qui ont porté la flamme de l’émancipation noire, il ne défend pas seulement des intérêts nationaux : il restaure une mémoire, magnifie une identité, et impose, par ses actes, une nouvelle ère pour le peuple noir. Le Bénin, sous sa conduite, devient ainsi le phare d’une renaissance africaine.
AY